mardi 16 décembre 2008

compte rendu N°7 + photo de la soirée + vidéo du match

COMPTE – RENDU N°7 : PUC - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 12 – 21
Terrain : au fond à droite dans les bois
Pelouse : l’herbe semble pousser à l’envers
Température : à ne pas laisser un supporter sur le bord du terrain
Humidité : des seaux de flotte et de neige fondue par intermittence
Supporters : Dracul, Franck Honoré, Raphaël Celso et la Toinard Family.
Participants : 22 dont le retour de Julien Schwartz en 10
Capitaine : Nicolas Corcia
Essais : 2 essais (Titi et Flo Gallaire), 1 transformation (Ph.Toinard), 2 pénalités (Ph. Toinard), 1 pénalité (Julien Schwartz).
Homme du Match : Florent Gallaire
Corbier d’Or : Denis Baranger
La pensée du jour : pour Julien Noble qui n’est pas rentré sur le terrain

Vivement que l’on joue à Pouchet
Pour la troisième fois de la saison, nous voici de retour à Vincennes où à priori, nous avons désormais écumé tous les stades de ce haut lieu du trot. Après le RC Vincennes doté d’un stade digne de ce nom avec tribune, lignes bien tracées, poteaux de coin et Club House, ce fut Pershing et sa pelouse qui ne porte ce nom uniquement parce que le dictionnaire n’a pas trouvé autre chose pour la décrire, et enfin le top du top, le stade du Polygone, sorte de no mans land champêtre où le point fort reste le vestiaire chauffé parce que pour l’eau, c’est un autre problème. Nous avons donc touché le fond alors que le nom prestigieux de notre adversaire (PUC) pouvait nous laisser penser que ce club avait à sa disposition des installations à la hauteur de son glorieux passé. Vous l’avez compris, c’est tout le contraire.

L’inconvénient d’un vestiaire chauffé…
C’est que l’on s’y sent bien et que personne n’a véritablement envie de sortir de ce cocon douillet. Résultat, SCUF et PUC prennent leur temps pour se changer ce qui permet à Laurent Crochet de nous présenter son nouveau slip de combat déniché dans le fond d’un placard par sa douce qui espère seulement qu’il ne le portera que pour les matchs et pas pour le baptême ou la communion d’un des membres de la grande famille Crochet. Parallèlement, la Dij nous détaillait les avantages d’un tricot de porc acheté le matin même chez Décathlon pendant que JB arrivait doucement suivi de relents d’alcool qui laissaient penser que la nuit avait été longue. Tout ça pour vous dire que 15 minutes avant le coup d’envoi, nous étions encore dans le vestiaire à palabrer sur la tenue à porter pour la soirée des VC organisée quelques heures plus tard à la Plaza del Toro.

Quand faut y aller…et bien, faut y aller
Quatre longueurs de terrain, deux lancements en touche et dix pompes plus tard, nous voici sous les ordres d’un arbitre (excellent au demeurant) doté d’un accent du Sud-Ouest digne de ce nom qu’il est bien difficile ici de retranscrire…je vous laisse imaginer.
Comme à notre habitude, nous mettons dix bonnes minutes à comprendre que le match a débuté et nous nous prenons la foudre du PUC qui ne tarde pas à inscrire le premier essai du match malgré nos velléités à ne pas les laisser entrer dans notre en-but. Peine perdue.
La suite est globalement à notre avantage et nous campons chez eux pendant tout le reste de cette première mi-temps mais sans jamais concrétiser si ce n’est une pénalité passée entre les barres qui remet tout le monde dans le sens de la marche sauf la Dij victime d’une attaque d’un caillou qui décide de se jeter sur son mollet gauche. Son muscle surpris par cette attaque sadique sans préavis prend la décision de se contracter définitivement permettant à Julien Schwartz de faire son grand retour au sein de l’élite du sport des clubs du samedi.
Sur la touche, on s’ennuie ferme en assistant à des séries de touches et de mêlées qui ne font pas avancer le schmilblick mais qui permettent à la trotteuse de se diriger tranquillement vers la 40e minute et la pause eau de source…fraîche comme la température extérieure.

Et les VC se mettent en ordre de marche
L’erreur du coach du PUC à la mi-temps aura été de dire à sa ligne de 3/4 de progresser en se faisant des passes courtes. C’est mon père, posté à la mi-temps à côté du PUC, qui m’a cafté cette stratégie. Une stratégie respectable mais chez les VC, il y a une ligne de ¾ bien en place qui plaque tout ce qui ne sent pas le cochon et quand une équipe joue « passes courtes », notre ligne a tout le temps de se mettre en place. Résultat, un mur de cochons empêcha pendant plus de 30 minutes le PUC de passer et dans ce domaine, rendons hommage à Georges qui doit posséder le plus fort pourcentage de plaquages réussis depuis le début de la saison alors que parallèlement, Titi possède le plus fort pourcentage de slaloms gagnants et c’est encore sur une de ses envolées dont lui seul a le secret qu’il finit par aplatir en coin après avoir semé la pagaille dans la défense adverse. 8 – 7 à ce moment du match, rien n’est fait mais on prend globalement le dessus sur une équipe jeune, rapide mais qui souffre devant.

L’essai du siècle
Si je me permets arbitrairement de nommer Florent Gallaire homme du match, c’est sans aucun doute pour son essai aussi incroyable qu’impensable, aussi inespéré que magique. Suivez ce qui va suivre, ça vaut son pesant de cacahuètes et je pense qu’au PUC, ils en parlent encore.
Nous sommes dans leurs 40 depuis un certain laps de temps et nos gros dominent outrageusement obligeant les adversaires à commettre de grossières erreurs. Sur les pénalités sifflées, on tente les touches, on tente les départs arrêtés mais rien n’y fait et sur une énième pénalité alors que le capitaine Corcia réclame une nouvelle touche, je lui indique qu’il faut la tenter. Pour la peine, il bougonne un peu et m’encourage en me disant que je vais la rater...c’est beau la cohésion. Nico, je t’aime quand même. En coin, la gonfle prend la direction du poteau de droite, opère un virage pour revenir au milieu des poteaux mais décide, à moins que ça ne soit le vent le coupable, de piquer vers le sol. Et là, revenu du diable vauvert comme le disait souvent Léon Zitrone (1914 – 1995) lorsqu’il commentait les courses de chevaux à Vincennes, Florent Gallaire, qui avait suivi le coup de pied, arrive comme un boulet de canon, récupère la gonfle en vol alors que cette dernière prenait la direction de la boue et aplatit entre les poteaux sous l’œil médusé des joueurs du PUC qui se demandent comment ils ont pu se faire avoir ainsi. Un essai d’anthologie transformé dans la seconde qui permet cette fois aux VC de prendre le large d’autant que Julien et votre serviteur ajoutent deux pénalités dans les minutes qui suivent. A 21 – 7, ça commence à sentir bon et l’essai que le PUC ajoute dans les dernières minutes ne changera rien, on revient de Vincennes avec 4 points ce qui au classement nous permet de consolider notre 5e place (avec un match en retard) et en creusant au passage un trou entre nous et le 6e…11 points d’écart, ça nous permet de passer l’hiver au chaud.

La suite est off
Lavés à l’eau froide, les VC retournent à Paris pour se retrouver à la Plaza del Toro vers 20h00 pour une soirée sans concubines épouses ou maîtresses. Bref, une soirée entre couilles qui ne sera pas décrite ici car ce genre de prouesse doit rester entre nous. La seule chose que je peux indiquer c’est qu’à 1h38, je recevais un SMS d’un membre éminent des VC qui m’indiquait « on va au Pousse »…et en général, quand on finit au Pousse, c’est que la soirée était bonne.


C'est tout pour aujourd'hui et l’année prochaine...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 10 janvier à Pouchet contre l’ASPTT.

Philippe Toinard

le fameux attelage gagnant du corbier d'or














mercredi 3 décembre 2008

COMPTE – RENDU N°6 : EQUIPEMENT - VIEUX COCHONS DU SCUF

COMPTE – RENDU N°6 : EQUIPEMENT - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 22 – 00
Terrain : champêtre
Pelouse : de la mauvaise herbe bien labourée
Température : le soir, il a neigé sur Paris…c’est vous dire !
Humidité : le point d’eau le plus proche était à 200 mètres
Supporters : Dracul et JP.
Participants : 22 dont le retour de Jérôme Hospital
Capitaine : Franck Honoré et Nicolas Corcia
Essais : néant, nichts, nothing, nada…
Homme du Match : Matthieu Chilton
Corbier d’Or : non attribué

Merci de respecter la logique
Quatrième de la poule, à ce stade de la compétition, nous avons donc perdu récemment contre le 2e et ce week-end contre le premier et mes confrères statisticiens des pages sports du Petit Bleu du Lot-et-Garonne de titrer « la logique est respectée » histoire de rappeler que l’on peut être journaliste sportif et vif d’esprit. Certes, la logique est respectée et même si le score peut paraître fleuve, il ne reflète pas le niveau du match, notre engagement et notre volonté à ne pas couler et rentrer de ce petit coin champêtre de Pershing avec plus de 40 points dans la musette.
Après une longue discussion avec mon confrère de la Gazette du Perche, ce dernier m’a tout de même fait remarquer que nous avions du être coriaces quand on voit les scores qu’ils ont enquillé à nos voisins de poule, un cinglant 67 – 0 (leur record) mais aussi un 51 – 0, un 53 – 8, un 32 – 3 et enfin un 36 – 6…de quoi effectivement se dire qu’avec un 22 – 0, on a du pendant quelques minutes les faire douter d’autant qu’à la 65e minute, nous ne perdions que 10 – 0.

Nous étions pourtant bien équipés
Renforcée par l’Ibérique de service et par le retour de Jérôme Hospital mais sans Christophe Nivoix qui nous aura bien manqué en touche, l’équipe avait de l’allure et si elle perd, elle aura quand même tenu son rang 65 minutes durant. Alors certes, ce que le capitaine craignait dans le vestiaire à savoir se retrouver au bout de 5 minutes sous les poteaux à regarder l’ouvreur enquiller sa première transformation, se révéla exact. La suite en revanche, fut une guerre de tranchée qui dura une bonne heure pendant laquelle, avants comme ¾ mirent un point d’honneur à ne rien lâcher. Comme me le soufflait le correspondant rugby du « Pays Malouin », il est important que tu soulignes l’abnégation des ¾ à ne rien laisser passer. Je confirme, ils ont été au rendez-vous plaquant à tour de bras tout ce qui se présentait à eux, s’y mettant parfois à deux ou à trois pour stopper une ligne de ¾ adverse qui arrivait toujours en supériorité numérique, leur deux 3e ligne ailes ayant une capacité à se détacher de la mêlée et à rejoindre leurs petits camarades à la vitesse de l’éclair ce que notre capitaine ne manquera pas de souligner à l’arbitre.
« Et les gros dans tout ça ? » me demanda le rédacteur en chef de « La Voix du Cantal », lecture chère à JB Fresquet. Vaillants, courageux, présents…pour résumer, supérieurs à leurs vis-à-vis. Il fut donc décidé de les user avec du pick and go ce qui fut fait plus de fois dans ce match que dans toutes les rencontres précédentes mais avec une finition sur un troisième ou quatrième temps de jeu qui doit encore être travaillé. En réussissant à conserver la balle, on pourra progresser sur une certaine distance mais souvent, un petit en-avant mesquin vient ruiner les efforts des gros notamment en deuxième mi-temps où ils étaient au four et au moulin. L’idée à 10 – 0 étant de leur en planter un pour espérer glaner ce point de bonus défensif qui peut faire la différence en fin de saison.

La suite, on la connaît
Piqués au vif, quelque peu arrogants face à des adversaires coriaces, les équipementiers, comme me le soulignait judicieusement le responsable en chef du Sudoku de « La Presse de Vesoul », ont contenu nos assauts pendant une heure avant de profiter de la légitime baisse de régime des Vieux Cochons usés par le combat qui laissèrent l’édifice monté en une heure, s’effriter, se fissurer avant qu’il ne s’écroule ouvrant ainsi des brèches à des leaders de poule ravis de planter deux essais supplémentaires et de nous narguer comme en ¼ de finale l’an passé. L’échappée sur l’aile de Flo Gallaire, le départ au raz de Corcia à deux mètres de leur ligne, les assauts de Chilton, roi du pick & go ce samedi, les slaloms de Titi n’y feront rien d’autant que l’arbitre tatillon nous empêche de jouer vite selon une règle qui stipule que l’on ne peut pas jouer un bras cassé tant que les avants ne sont pas relevés et encore vautrés devant le ballon…règle absolument pas respectée à des niveaux supérieurs et la séance de visionnage du dimanche après-midi d’un certain Racing – Albi avec le directeur de la publication de « l’Hebdo de Besançon » confirme que la majorité des arbitres s’en foutent de savoir si les gros sont relevés ou pas, l’essentiel à leurs yeux étant que le bras cassé doit être joué à leurs pieds…un point c’est tout.

Inutile d’en dire plus
A la satisfaction de Kinkin, ce compte-rendu est donc plus court que d’habitude car comme le pense fort justement le responsable du cours de la betterave à « l’Indicateur des Flandres » (journal très apprécié par Kinkin), « ce n’est pas la peine d’en rajouter »…une bien belle pensée qui ne vaut pas celle du jour attribuée à Bertolt Brecht (ne cherchez pas, il n’est pas dans l’effectif des Vieux Cochons puisqu’il est mort en 1956), « celui qui combat peut perdre mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ».

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 6 décembre à Pouchet contre Orsay.

Philippe Toinard

samedi 29 novembre 2008

compte rendu n° 5 vc vs adp

COMPTE – RENDU N°5 : VIEUX COCHONS DU SCUF - ADP

Score : 17 – 06
Terrain : désormais doté de petites cabanes pour abriter entraîneur, président et staff médical
Pelouse : en synthétique
Température : quelqu’un à apporter des mitaines ?
Humidité : à part dans les douches, je ne vois pas
Supporters : Denis B par la force des choses, Manu, Dracul et Zanca.
Participants : 23 donc un de trop à savoir Denis B
Capitaine : Franck Honoré et Nicolas Corcia
Essais : 3 (Corcia, Gallaire et Georges), 1 transformation (Laurent Crochet)
Homme du Match : Georges
Corbier d’Or : scandaleusement attribué à ma pomme pour un pauv en-avant qui ne méritait pas cette distinction. D’autres ont fait pire mais comme je suis bon joueur, je ne donnerai pas les noms mais seulement les initiales…FL.

Oui je sais…
Ce compte-rendu est bien tardif et je remercie mes supporters qui m’ont gratifié de nombreux emails d’insulte cette semaine, sur le retard inconsidéré que je prends à rédiger cette bafouille hebdomadaire. Vous le recevez donc au moment où l’on s’apprête à jouer dans quelques heures contre le leader de la poule mais je me rends compte finalement que je prends un malin plaisir à vous faire patienter. Pour les malentendants, les étourdis, les bouffis du cervelet, ce qui suit est donc bel et bien le compte-rendu du match contre ADP, gagné sans la manière mais ce qui compte, ce sont les quatre points glanés et le fossé qui se creuse désormais avec nos poursuivants.

De poursuivant, ADP en était un
Et un poursuivant en avance. A 13h00, ce qui correspond dans notre vocabulaire à R1, les forts en gueule de l’aéroport étaient tous au complet, enfermés dans le vestiaire à se taper la tête contre les mûrs. Pour se motiver ou pour se demander comment briser des Vieux Cochons en pleine bourre ? L’histoire ne le dit pas. Toujours est-il que nous, nous prenions notre temps et à R1, seuls les gros répondaient présents, les ¾ ayant décidé de prendre leur temps ce qui fait qu’à R2, ils étaient enfin tous là. Trop nombreux sans doute puisque Denis découvrit à son arrivée à R6 qu’il était le 23e homme et qu’il allait devoir se cailler les miches sur le bord de la touche, son nom ayant été ôté de la feuille de match par le président en personne qui décida qu’il allait s’aligner. Un président prêt à en découdre mais qui fume des clopes le long de la touche alors qu’il peut être amené à entrer à tout moment. Il finit d’ailleurs par entrer pour nous gratifier d’une percée digne de celle d’une otarie poursuivie par un cachalot, otarie qui finit par s’affaler sur son vis-à-vis avant de lui mettre deux ou trois bourre pif histoire de lui rappeler que quand une otarie est poursuivie par un cachalot, la moindre des politesses de la part de ses congénères est de lui faire de la place pour échapper à son prédateur.

Mais avant bourre pif et consorts, il y eut un match
17 – 6, le score peut paraître flatteur pour les Vieux Cochons mais en fait…non ! Alors certes, les bagagistes n’ont jamais été en mesure de marquer un essai mais s’ils avaient eu un buteur digne de ce nom, ils auraient pu gagner le match en enquillant toutes les pénalités offertes sur un plateau par des Vieux Cochons motivés mais pas rassurants.
Pourtant, dès l’entame, on prend le dessus avec un pack aux ordres de l’aboyeur de service qui envoie Nico Corcia en terre promise dès la 5e minute de jeu après une belle progression du maul sur une quinzaine de mètres sous les yeux du pré-retraité, Manu Enriquez qui tel un homme politique tourne autour du pot quand la question lui est posée « alors, tu rejoues ou tu arrêtes » ?
Jusqu’à la mi-temps, c’est le festival de la braderie du rugby…des en-avant comme s’il en pleuvait, des relances des 22 qui ne dépassent pas les 23, des passes non ajustées, des coups de pieds dévissés, des mauls qui ne progressent plus, des plongeons sur les regroupements…bref, des ballons perdus et des Vieux Cochons pénalisés qui offrent 6 points aux bagagistes. Heureusement, il y eut l’éclair Gallaire qui joue désormais casqué. Sur un coup de pied d’ADP qui file au-dessus de notre défense, la gonfle atterrit dans les mains du funambule de service qui de ses 40 décide de jouer avec la ligne de touche à « je te tiens, tu me tiens par la pointe de la chaussure »…le tout en évitant des rafales d’ADPistes lancés comme des Airbus et en esquissant un début de slalom, le tout sous l’œil du banc de touche d’ADP qui ne regarde pas le Gallaire mais ses pieds convaincus qu’à un moment ou à un autre sur la distance, il va finir par mettre un petit bout d’orteil en touche. Il n’en est rien. Après avoir passé en revue toute l’équipe d’ADP, il finit par arriver dans l’en-but se payant le luxe d’aller aplatir entre les poteaux offrant ainsi 2 points de transformation aisés pour le Crochet.

Les esprits s’échauffent
Ce n’est pas une légende, les joueurs ADP sont durs au mal mais dégoupillent très vite quand ils sentent qu’ils ne prennent pas le dessus et la deuxième mi-temps va le prouver. Calmes jusque là, presque sereins face à des Vieux Cochons qui avaient décidé de ne pas répondre, ils commencent leur travail de vice qui consiste à mettre un coup de genou par-ci, une bouffe discrète par-là, un coup de coude quand l’arbitre a le dos tourné, un ou deux plaquages à retardement…on encaisse sans broncher convaincus que l’arbitre va prendre les bonnes décisions. Et effectivement, l’arbitre voit tout. Pour le bon déroulement du match, il évite de trop siffler mais s’il n’y a guère de jeu, il prend les bonnes décisions en envoyant régulièrement à 10 nos adversaires du jour qui accumulent les erreurs. Et à force de se faire siffler, ce qui devait arriver, arriva…les mauvais gestes. Sur un regroupement sur leurs 40, un coup de genou arrive à la vitesse d’un Falcone dans l’un des nôtres. Premier carton. En infériorité numérique, ils tentent ce qu’ils peuvent pour nous contenir mais l’édifice de l’aéroport finit par se fissurer et c’est Georges qui en profite pour aller aplatir en coin donnant de l’air à des Vieux Cochons pas mécontents de prendre de l’avance.

Gérer, c’est un métier
A 17 – 6 à 20 minutes de la fin du match, il faut maintenant gérer. Leurs assauts sont contenus grâce à une défense de fer, au raz, ils ne dépassent pas les pieds de notre troisième ligne mais malheureusement pour nous et heureusement pour eux, nous faisons encore un nombre incroyable de fautes qui nous empêchent d’avancer jusqu’à l’entrée en jeu de l’otarie qui nous fait gagner 20 mètres. Un gain intéressant qui se termine par une distribution de bourre pif…ADP attendait tellement ce moment, y’a que ça qui doit les motiver à s’aligner chaque année dans ce championnat, qu’ils s’en donnent à cœur joie jusqu’à ce que l’arbitre reprenne les choses en mains et siffle la fin de ce match qui ne restera pas dans les annales mais l’essentiel si l’on parle d’annales, c’était quand même de leur mettre 4 points profond…et ça, c’est fait !

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 29 novembre contre le leader de la poule, Equipement.

Philippe Toinard

vendredi 28 novembre 2008

archive....

6ème journée 20-11-2004 ASCE Equipement - SCUF 22 - 15
Vieux cochons, nous avons encore réussi à ne pas gagner samedi dernier contre l'Equipement : 22 - 15, nous propulsant ainsi à la 8ème place du classement, ex equao avec notre futur adversaire. L'écart (en point) se creuse de match en match (0; -1 ; -5 ; -7). On félicetera Fred pour nous avoir fournit un Corbier d'Or dont les proportions sont dignes de la diplomatie de celui l'a reçu. CORBIER D'OR : Ce Corbier d'Or a d'abord été attribué pour les qualités diplomatiques du capitaine
Rappel des faits :
Samedi match contre l'équipement. Un cochon se prend un carton jaune pour faute technique (comme si c'etait dans nos habitudes de s'essuyer les pieds sur les adversaires qui traîne dans notre camp), protestation du capitaine :
"f'est pas poffible, arrete de pourrir le maffch"
et hop carton jaune pour le capitaine, et là degoupillage :
" f'a sufffffffit, t'es qu'un gros connard" et hop carton rouge pour le capitaine .... encore un Corbier d'Or bien mérité, on finit à 13 et on perd 22-15.

jeudi 20 novembre 2008

RC Vincennes - SCUF

COMPTE – RENDU N°4 : RC VINCENNES - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 0 – 20
Terrain : entre un hippodrome et un château
Pelouse : grasse comme une baraque à frites
Température : à ne pas laisser un nouveau né dehors et pourtant…y’en avait !
Humidité : essentiellement sous les bras de l’entraîneur de Vincennes
Supporters : Trois Malouins et des enfants en bas âge côté SCUF, Jean-Mi et une trentaine de braillards côté Vincennes.
Participants : 22 moins les sans-papiers
Capitaine : Franck Honoré et Nicolas Corcia
Essais : 3 (Champion, Titi et Franck Honoré), 1 pénalité (Philippe Toinard), 1 transformation (Philippe Toinard)
Homme du Match : Les 22 cochons
Corbier d’Or : Attribué à Dijon et Flo Gallaire pour avoir tenté de jouer avec des papiers pas franchement en règle. Ce sera donc exceptionnellement un Corbier d’Or administratif.

Ah Vincennes…
Son bois, ses dames mal garées dans des camionnettes d’un autre âge, son château où certains ont fait leur trois jours, là encore je parle de quelque chose que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, ses trotteurs et son centre de rétention où auraient pu finir Dijon et notre Francis Lalanne si un appel à Brice Hortefeux n’avait pas permis d’éviter leur retenue jusqu’à ce que leurs papiers soient à jour.
Et là, vous vous dîtes, à juste titre, mais ces grands rugbymen des temps modernes ont pourtant déjà été alignés depuis le début de la saison. Qu’est-ce que tu veux ma pauv’Lucette, c’est le jeu. Certains arbitres laissent passer une licence où la signature du médecin n’est pas complètement parallèle au tampon, d’autres estiment le contraire. Ce fut donc le cas ce samedi. Un arbitre tatillon qui scrute à la loupe toutes les licences pour s’assurer qu’il n’y a pas tricherie. Résultat, les 22 cochons n’étaient pas en slip que déjà, ils n’étaient plus que 20 à pouvoir être aligné sur la feuille de match.

Remaniement de dernière minute et coup d’envoi en retard
Dijon et Lalanne sacrifiés sur l’autel administratif, il a fallu remanier l’équipe des Vieux Cochons désireuse de se détacher au classement général et de laisser Vincennes à quelques longueurs derrière. Georges fut propulsé 10, quant à Raphaël Celso qui rappelait qu’il n’avait que 20 minutes d’autonomie, il fut aligné en ¾ aile d’entrée. Pas de quoi affoler notre président Marco qui gère sous l’œil circonspect de l’ancien président venu de St Malo en landau décapotable.
Echauffés comme il se doit, prêts à en découdre, les Vieux Cochons s’alignent comme des chevaux dans leurs stalles de départ pour montrer leurs fers, pardon, leurs crampons au tatillon de service qui décide que le représentant de l’écurie espagnole, Javier, n’est pas aux normes. Changement de fers, pardon, de crampons…et c’est parti avec une domination Scufienne sans contestation possible jusqu’à ce que Laurent Crochet nous fasse admirer le plaquage par le col autorisée dans les maisons de haute couture mais pas en Corpo 2e div. Les cochons à 14 pendant dix minutes, on subit quelques minutes mais rapidement le pack se met en place avec un Keller des grands jours, un Javier doté de crampons digne de ce nom, un Corcia au taquet, un Nivoix dans les airs, un Gad et un Franck Honoré au four et au moulin. Ajoutez à cela, votre serviteur aboyeur qui chasse son vis-à-vis comme jamais et qui trouve des touches à des distances dont son pied droit ne soupçonnait pas qu’il puisse les trouver. Pour résumer, on domine de la tête et des épaules en ayant tout de même de temps à autre la correction de les laisser filer vers l’en-but mais pas dans l’en-but. Car, avant d’y arriver, il fallait aux ¾ du RC Vincennes passer Georges, Fred, Titi et Raphaël qui dégommèrent tout ce qui passait à portée de leurs bras.

Le panneau d’affichage s’éclaire
Le retour de Laurent coïncide avec une nouvelle phase de domination qui va mener au premier essai. Sur une touche, Pokerman alias Nivoix récupère la gonfle et progresse avec tout le pack sur quelques mètres. Ouverture sur Georges et ensuite la grande classique jusqu’à l’ailier, Champion, qui file aplatir non loin des poteaux m’offrant ainsi une transformation relativement facile.
Quelques minutes plus tard, alors que ça commence à houspiller dans les tribunes, que je les fais tourner en bourrique en jouant les bras cassés alors qu’ils ne sont jamais à 10 mètres, qu’ils écroulent systématiquement le porteur de ballon en touche, l’arbitre finit par les prendre en grippe surtout quand l’entraîneur vêtu d’un magnifique survêtement comme seul Didier Six savait les porter, commence à hurler sur le bord de la touche que le dit arbitre n’y connaît rien. Ceci n’étant pas tombé dans l’oreille d’un sourd, j’en fais part à l’arbitre « monsieur, on se moque de vous en tribune ». Ce dernier part faire une remontrance au dit porteur de survêtement acheté à bas prix à la Foirfouille qui se calme et remonte avec ses petites jambes potelées en tribune.
Sur la pénalité qui suit, déroulé des gros qui poussent Corcia en terre promise seulement le corps arbitral malgré nos vives mais courtes protestations, ne valide pas l’essai pour un léger en-avant au moment d’ aplatir.
Ce n’est que partie remise.
Quelques minutes plus tard, nous sommes encore à quelques mètres de leur ligne. Ouverture sur Georges…tous les ¾ touchent la balle avant d’envoyer Titi aplatir en coin. Essai validé cette fois malgré de vives et longues protestations pour un petit doigt de pied enveloppé dans une chaussure soi-disant en touche. Le RC Vincennes n’étant pas doté de système vidéo, l’arbitre ajoute 5 points sur sa petite feuille nichée dans son short et tout le monde rentre à la pause eau de source avec un 12 – 0, pas encore suffisant pour se réjouir.

Quand Babar insiste pour rentrer en camion de pompier
La deuxième mi-temps est elle aussi globalement à notre avantage. Le silence normalement requis lorsque le buteur tente une pénalité n’est évidemment pas respecté et c’est sous les sifflets « bouh le 9 » que j’ajoute 3 points aux Vieux Cochons en leur montrant au passage le doigt qui va bien ce qui les excite encore un peu plus. Quoi qu’il en soit, ces 3 points nous mettent à l’abri de deux essais transformés. Ca commence à sentir bon.
La suite est une guerre de tranchée dans leurs 22. Ils font faute sur faute, on les fait reculer avec quelques coups de pied bien sentis, on pilonne jusqu’à ce qu’éclate un contentieux entre Nivoix et un joueur entrant qui connaît aussi bien les règles de rugby que moi je connais les us et coutumes des Savoyards en période de chasse au 17e siècle. Résultat, Christophe valdingue sur une prise de judo que Douillet aurait apprécié mais ce sont finalement les 2 qui rentrent au frigo pour dix minutes.
Et pendant ce temps, me direz-vous…que fait Babar ? Il défend, il attaque, il transperce, il bouleverse…bref, il joue son rôle de découpeur de viande jusqu’à ce que ce soit son tour de se faire découper.
Nous sommes à 2 mètres de leur ligne. L’arbitre siffle un bras cassé, je joue vite pour franchir ces 2 mètres qui me séparent d’un essai. Je me fais retourner comme une crêpe, l’arbitre ne siffle pas alors qu’ils ne sont pas à 10 mètres mais laisse l’avantage. Sur l’ouverture, Georges transmet à Babar qui croise son vis-à-vis qui lui-même croise son genou qui lui-même décide qu’il en a marre de jouer sur terrain gras qui plus est un samedi matin et qui plus est à Vincennes. Ce dernier rend l’âme et Babar se met à hurler qu’il veut rentrer…mais uniquement en camion de pompier. Evacué sur civière, Babar réalise son rêve de gosse…un vrai beau camion de pompier avec les lumières qui clignotent, la sirène qui fait ouin-ouin et des hommes virils en uniforme.

Un p’tit dernier pour la route
La victoire est globalement acquise mais il reste une dizaine de minutes. Titi est passé au centre en remplacement de Babar, Julien entre à l’aile…bref, tout le monde joue. L’arbitre m’invite à me calmer car il voit très bien les fautes que font les adversaires et me répond que ce n’est pas nécessaire que je les lui rappelle à chaque fois. C’est donc sur une énième faute de nos adversaires que l’arbitre nous accorde une pénalité. Sur la ligne des 40, je trouve une touche sur leurs 5 mètres. Christophe sorti du frigo reprend son emplacement dans l’alignement. Est alors annoncée une « Société Générale »…Lancer sur Christophe qui forme son maul. Seulement au moment où Franck Honoré venu du 2e bloc s’apprête à s’enfoncer dans le dit maul, il prend la balle et part petit côté marqué le 3e et dernier essai de la partie. 20 – 0, la messe est dite.
Tout le monde se congratule et cette autosatisfaction est amplement méritée car on a fait un match plein avec un pack fort, des ¾ qui n’ont rien lâché, des changements bien sentis aux bons moments…bref, y’avait de quoi avoir le sourire.

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but sauf Babar à qui l’on souhaite un prompt rétablissement.

Prochain match le 22 novembre contre nos amis d’ADP qui exceptionnellement ne sont pas en grève.

Philippe Toinard

dimanche 16 novembre 2008

calendrier

22 nov vieux cochons VS A D P Roissy max roussié

29 nov ASCE Equipement VS Vieux cochons

vendredi 24 octobre 2008

COMPTE – RENDU N°3 : SOCIETE GENERALE - VIEUX COCHONS DU SCUF

COMPTE – RENDU N°3 : SOCIETE GENERALE - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 17 – 8
Terrain : en face d’un cimetière
Pelouse : elle passera pas l’hiver
Température : à 9h00 au mois d’octobre, il ne fait jamais bien chaud
Humidité : ah la petite rosée du matin sur une pelouse de Bobigny
Supporters : essentiellement dans le camp de la banque
Participants : même Dracul a été obligé d’enfiler un short
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 1 (Franck Honoré), 1 pénalité (Laurent Crochet)
Homme du Match : l’arbitre pour sa mauvaise foi
Corbier d’Or : Corbier en personne pour sa capacité à attendre que toute la ligne adverse monte et quand elle est à 25 centimètres de lui, donner la balle à son voisin qui se prend tout le monde sur le palto.

Réveil matinal
Jouer à 9h00 du matin à Bobigny a un avantage, c’est qu’une fois le match terminé, vous avez tout votre samedi devant vous et en général les mamans sont contentes. En revanche, il y a un gros inconvénient pour certains, c’est qu’ils sont obligés de se lever plus tôt qu’en semaine quand ils vont travailler. Et à regarder les yeux de quelques Vieux Cochons, on comprenait rapidement qui commençait en semaine entre 9h30 et 10h00. Ceci explique t-il la lente mise en action des Vieux Cochons au début du match, il y a un pas que je ne franchirai pas mais vivement que l’on retrouve nos bonnes habitudes, les matchs à 15h00…même en banlieue profonde. Au moins au milieu de l’après-midi, tout le monde est réveillé sauf parfois Chris Nivoix mais ce sont pour des raisons liées à son amour inconsidéré pour le poker. Jeu qu’il n’avait pas pratiqué la veille pour éviter de creuser un peu plus son compte en banque et d’être obligé sur le terrain de demander une autorisation de découvert à son responsable de compte qui jouait en face.

Que dire un jour de défaite
La plume est moins enlevée, les blagues sonneraient creux et seraient peu appropriées…bref, il n’est jamais facile de commenter un match quand on le perd sauf à se prendre une déculottée type 46 à 3 qui permettrait de rédiger un compte-rendu aussi long qu’un bottin avec moult anecdotes croustillantes sur les passes ratées, les chisteras manquées, les coups de pieds face aux poteaux foirés, les en-avant par paquet de douze…etc…Mais là, rien de tout cela. On a perdu face à une équipe solide, qui connaît sa partition, qui trouve des automatismes comme nous on trouve le chemin pour Bobigny sans faire appel à Mappy.fr.

Pour résumer
Au moins 45 mêlées sifflées, au moins 30 pénalités ou bras cassés…ça vous donne un ordre d’idée du match haché que nous attaquons en prenant rapidement le dessus sur des adversaires qui ne savaient pas encore à cette heure matinale que la Caisse d’Epargne allait virer une partie de son conseil d’administration quelques heures plus tard. On campe dans leurs 40 et sur une touche trouvée par Dijon, nos adversaires se mettent à la faute sur un lancement de jeu des Vieux Cochons. L’arbitre dont on ne savait pas à ce moment de la partie qu’il avait un compte à la Société Générale nous offre gracieusement une pénalité face aux poteaux que Lolo passe pour nous offrir un crédit de 3 points.
La suite, c’est un combat de tranchées de 15 Vieux Cochons qui plaquent tout ce qui bouge pour éviter de sombrer. Ca tient un certain temps, ça finit par fissurer avec l’usure et ça craque complètement ce qui permet aux rois des agios de nous planter 2 essais. De notre côté, on est globalement rarement chez eux et on sait a posteriori qu’il aurait fallu régulièrement mettre des grands coups de pompe dans la gonfle pour jouer par-dessus leur défense et envoyer nos gazelles à la poursuite de ce ballon qui comme chacun le sait, ne tourne pas rond.
La pause eau du robinet est la bienvenue à 12 – 3.

On a pas mal joué, on a pas joué
Nous avons globalement été privés de ballon et quand exceptionnellement, le jeu pouvait partir avec nos ¾, ceux-ci se retrouvaient face à une muraille infranchissable, solide comme un coffre-fort et habile pour plaquer tout ce qui sentait le Vieux Cochon avec parfois une façon de plaquer qui fit sortir Florent de ses gonds… « monsieur l’arbitre, il m’a plaqué en tirant sur mes cheveux ». Ah c’est sur le plaquage capillo-tracté, ça fait mal. Et le Florent, ses cheveux il y tient et les entretient. Du coup, son coup de colère sur le terrain obligea l’arbitre à nous conseiller vivement de le calmer sinon il sortait le carton. On procéda donc à un changement sanitaire avant de prendre un rdv chez « Coup’Tif » le coiffeur de Bobigny le plus proche que l’on annula finalement vu le peu de temps que nous avions devant nous et la masse de cheveux qu’il y avait à couper.
De carton, il en fut finalement question avec Nico qui lui aussi fit sortir de ses gonds l’arbitre en tentant d’obtenir une explication à chaque fois que l’homme vert sifflait pour les banquiers. Au bout d’un moment, il lui fit signe que la rambarde c’était par là et que 10 minutes ne seraient pas de trop pour réfléchir à la façon de lui parler.
Mais un Nico énervé, c’est un Nico galvanisé qui revient sur le terrain juste au moment où l’on comprend que pour déstabiliser les princes du crédit, il fallait jouer par-dessus leur défense. Sur un maul sur nos 40, votre serviteur tape un gros coup de pied à suivre qui cette fois part loin devant au lieu de lui valoir un Corbier comme au cours du premier match de la saison. Course poursuite de votre serviteur qui plaque dans ses 22 le 15 qui venait seulement de récupérer la gonfle et plaquage. Le 15 adverse garde le ballon, forcément là où il est, il n’a pas de soutien. Sur la pénalité, on trouve la touche sur la ligne des 5. C’est à ce moment-là que Nico fait son retour, lance en touche sur Chris qui transmet à ses camarades les plus proches…les huit Vieux Cochons de l’alignement défoncent les banquiers et hop la balle au fond dans les bras de Franck Honoré qui peut aplatir. La transformation en coin aurait pu nous permettre d’obtenir le point de bonus défensif mais le ballon retombe sous la barre.

Soutien vocal
Sur la touche, c’est la foire d’empoigne, les lavandières du Portugal par beau temps. Les uns hurlent, « encore un essai et on leur repasse devant », les autres s’époumonent « c’est rien, encore 2 essais et vous prenez le point de bonus offensif ». Ce sera finalement ni l’un ni l’autre. Alors certes, la Société Générale nous en plante un sur une de leurs rares incursions dans nos 22 au cours de cette seconde mi-temps mais nous à deux reprises, on est tout près de leur en planter deux. Le premier sur une action identique à celle qui nous permit de marquer le premier essai. Echec à 23 centimètres de la ligne. Le second sur une énième guerre de tranchées qui nous permet d’envoyer Titi lancer comme un obus mais qui lui aussi s’écrase à quelques centimètres de la cible.
Franck conclura par un « vous devez tous être frustrés ». C’était le cas mais on se vengera dans les phases finales car il y a fort à parier que l’on retrouvera les anciens collègues de Jérôme Kerviel.


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 15 novembre contre Vincennes, le match du 8 étant d’ores et déjà gagné par forfait de Cergy et heureusement parce que Cergy c’est encore plus loin que Bobigny.

Philippe Toinard

mardi 21 octobre 2008

le jardin d'eul chtio kinkin

vends appareils photos numériques autonomes à déclenchement automatique


jeudi 16 octobre 2008

Résumé de P.T







COMPTE – RENDU N°2 : PSA - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 36 – 15 (pour les Vieux Cochons)
Terrain : entre deux embranchements d’A86
Pelouse : c’est donc ça une vraie pelouse !
Température : chaud pour un mois d’octobre, y’a plus de saison ma pauv’Lucette
Humidité : essentiellement dans les douches
Supporters : Dracul et JP
Participants : des désistements de dernière minute sans conséquence
Capitaine : Franck Honoré
Essais : 5 (Zanca à 2 reprises, Georges, Nico Corcia et Kinkin)
Homme du Match : Zanca une fois encore.
Corbier d’Or : Nico Corcia pour un coup de pied à la Toinard qui envoie l’équipe adverse à l’essai.

36 15
Pour certains, à savoir ceux qui seraient nés dans les années 80 et qui à la lecture du premier compte-rendu se demandent toujours qui est Perrine Pelen, le nombre 3615 ne signifie pas plus de choses que le 4312 ou le 5714. Pour d’autres, ce nombre correspond à l’ancêtre de l’Internet qui vous permet aujourd’hui de recevoir le compte-rendu dans des délais affolants. 3615, pour Pob et bien d’autres, ce sont les premiers émois d’Ulla, les yeux rivés sur un écran en noir et blanc grand comme une soucoupe de tasse à café, le tout facturé 1,27 francs la minute (oui à l’époque on parlait en francs). C’était donc la grande époque du Minitel aujourd’hui mort pour la France au même titre que le téléphone Bi-bop.
Mais pour tous, 36 15, c’est surtout le score de samedi face à une équipe de Peugeot en roue libre qui a au moins la délicatesse de ne pas avoir des annonces en touche comme 104 Break, 308 diesel ou 103 SP. Et quand bien même, ils auraient eu ce type d’annonce, ils n’auraient pas gagné et repris leur 404 achetée en leasing pour rejoindre leur chaîne de montage avec ce qu’il faut dans la musette.

Retour de Franck et départ de Xavier
Ce deuxième match de la saison correspondait également au retour de notre capitaine, Franck Honoré, absent samedi dernier pour un soi-disant déplacement en République Tchèque, pays très connu pour son compost, pour ses blondes et brunes et aussi paraît-il pour son tournoi de rugby qui regrouperait les meilleures équipes de l’Est. Ben voyons ! Comme à son accoutumée, Franck se fendit d’un discours sur les valeurs, l’engagement, la joie de vivre ensemble…discours qu’il répète, comme chacun le sait, dans sa chambre devant sa glace dès potron-minet. Un discours qu’il termine en rendant hommage à celui qui nous quitte ce samedi, Xavier Amon, appelé pour l’occasion Xavinho Amones…notre 10 qui rejoint lou Brasil…terre également connue pour son compost, ses blondes et ses brunes et son niveau rugbystique qui permet à ce pays d’être dans la poule qualificative pour la Coupe du Monde 2011 en compagnie du Costa Rica, du Groenland et des îles Kerguelen.
Un Xavinho ému d’autant qu’il fut nommé pour l’occasion vice-capitaine et qu’il jouait face à une équipe entraînée par son frère. Un frère que l’on pouvait apercevoir quelque peu démoralisé le long de la touche donnant des consignes à son 15 qui lui répondait sèchement, « mais c’est pas mon poste alors tu comprends mes difficultés de placement sur le terrain ». S’en suit un dialogue de sourd « mais alors pourquoi tu t’es mis en 15 si c’est pas ton poste ? », « faut bien que je joue quelque part… ! ». Ca sentait bon pour les Vieux Cochons.

Ca tombe comme à Gravelotte
Dès le début de la partie, les Vieux Cochons prennent l’ascendant mais doivent rapidement se séparer de deux joueurs illustres. Le premier fut Kinkin. Sur un maul dans les 22 adverses, le ballon part petit côté, passe, repasse, trépasse pour finir dans les mains de notre Ch’ti qui file à l’essai en se claquant la cuisse. Malgré 3 mètres cinquante de strap enroulés autour de sa cuisse, il ne reviendra pas.
Quelques minutes plus tard, c’est Jean-Mi qui dans un élan de générosité tente de plaquer une 807 lancée à vive allure sur la ligne des 40. Plaquage réussi mais l’épaule de Jean-Mi décide de sortir de ses gonds et de rappeler à son propriétaire qu’elle en a un peu marre de jouer les crash test le samedi à Créteil et ailleurs. Résultat, Jean-Mi rejoint le banc de touche avec une clavicule pas du tout dans le sens du vent. Fred Laplaze quitte son poste de centre quelques secondes pour tenter les gestes de premiers secours qui consistent à tirer sur l’épaule de Jean-Mi avec la force d’un pêcheur de thon à la ligne quand il sent que ça mord. Résultat, l’épaule est encore plus déglinguée et Jean-Mi d’ajouter « je me fais vieux ! ».
Et pendant ce temps, me direz-vous
Et bien pendant ce temps, après l’essai de Kinkin, les Vieux Cochons repartent à l’attaque et sur un lancement de jeu des plus classiques, toute la ligne des ¾ touche la balle pour envoyer Georges dans l’en-but qui lui au moins, quand il y est, dans l’en-but, ne se demande pas s’il va se retourner pour transmettre. Non Titi, lis bien, Georges quand il est dans l’en-but, il aplatit. Une pénalité plus tard face aux poteaux signée Zanca et les Vieux Cochons rejoignent la touche avec une confortable avance qui ne réjouit pas le capitaine qui rappelle qu’il ne faut pas s’emballer, qu’il reste 40 minutes et que l’on est pas complètement à l’abri.
Et effectivement, nous ne sommes plus du tout à l’abri quand les monteurs de 505 reviennent dans le match en plantant deux essais face à des Vieux Cochons remaniés à la mi-temps et quelque peu fébriles.
Zanca sonne le réveil des Vieux Cochons
Oui, c’est le même titre que le paragraphe du compte-rendu de la semaine passée mais que voulez-vous, Zanca repositionné en 15, c’est le double effet Kiss Cool qui rend fou les défenses adverses. Sortie de mêlée sur nos 40 pour Xavinho qui ouvre sur ses centres qui trouvent intercalée une mobylette kitée lancée à pleine vitesse…et hop entre les barres.
Quelques minutes plus tard, même lancement de jeu, et hop à Créteil. S’en suit comme la semaine dernière, des engueulades entre Peugeotistes qui ne se savent plus quoi faire pour contrer ce modèle qu’ils ont eux-mêmes inventé il y a quelques années. Quoi de plus horrible que de se faire ridiculiser par la bête que l’on a enfantée. D’autant que la mobylette kitée va récidiver quelques minutes plus tard le long de la touche allant même planter son énième essai refusé pour un bout de crampon posé sur une mauvaise herbe elle-même plantée derrière la ligne blanche. Pendant ce temps, Nico Corcia pour se rattraper de la bourde qui lui vaut le Corbier d’Or part lui aussi en terre promise permettant ainsi aux Vieux Cochons d’être cette fois bien à l’abri.
On notera tout de même quelques difficultés en touche sur nos lancements, la paire Nivoix – Jean-Mi n’étant plus à l’ordre du jour en raison de la blessure de notre lanceur. On notera également qu’il n’est pas de bon goût de critiquer le jeu de ses petits camarades. Je ne donnerai pas de noms mais aucun d’entre nous n’est champion du monde, nous ne sommes que leader de notre poule après deux matchs, et par conséquent, il est de bon ton de ne pas juger ce que font les autres sauf pour l’attribution du Corbier.
Une table de camping comme club-house
Créteil c’est bien même si c’est loin mais surtout malgré des infrastructures dignes de ce nom, nous noterons l’absence totale de club – house. Résultat, c’est à même le parking entre moult Peugeot dernier cri que le verre de l’amitié fut servi avec pain d’épices et chipster comme s’il en pleuvait. Le temps pour chacun de s’extasier sur le régime de Denis qui lui vaut de pouvoir désormais faire admirer son corps d’athlète, moins 18 kilos c’est pas rien et de faire nos adieux à Xavinho Amones parti à l’heure qu’il est à Brasilia pour planquer ses économies et refaire sa vie.
A propos d’économies, samedi, c’est la Société Générale et Jérôme Kerviel que nous rencontrons. Une bonne occasion de leur rappeler qu’ils sont responsables de la crise !


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

A samedi pour les autres pour un match contre la Société Générale.

Philippe Toinard

lundi 13 octobre 2008

xave

avant et aprés match pour une victoire brouillon


CORBIER D OR


Corbier d’Or : votre serviteur philippe T pour un magnifique coup de pied par-dessus la mêlée avec salto arrière du ballon qui décide de revenir dans la dite mêlée !

mardi 7 octobre 2008

1er match


COMPTE – RENDU N°1 : VIEUX COCHONS DU SCUF – MDDA SPORT

Score : 45 - 10
Terrain : on est chez nous
Pelouse : toujours en synthétique
Température : le fond de l'air est frais
Humidité : pas à ma connaissance
Supporters : 3 égarés dans les tribunes plus Chilton et son pâté, Dracul et la Dij
Participants : de quoi faire tourner
Capitaine : Nico Corcia
Essais : 7 dont 5 transformés
Homme du Match : Zanca pour son essai digne des plus grands slalomeurs.
Corbier d’Or : votre serviteur pour un magnifique coup de pied par-dessus la mêlée avec salto arrière du ballon qui décide de revenir dans la dite mêlée !

Préambule :
Pour notre ex président toujours retenu au pays des Malouins, pour notre nouveau président toujours à la recherche d’un appartement, pour ceux qui habitent en Auvergne, pour ceux qui ont disparu entre Helsinki et Paris et pour ceux qui se demandent s’ils pourront jouer sans acquitter le montant de leur licence de la saison 1993 – 1994, il a été décidé par votre serviteur qu’un compte-rendu de match serait désormais le bienvenu et envoyé à tous par la magie des nouvelles technologies.
Je tiens aussi à disposition pour les fétichistes, une version papier de ce compte-rendu, pour leurs longues soirées d’hiver avec leurs petits-enfants à qui ils pourront conter leurs exploits en leur relisant en 2034 les comptes-rendus de la saison 2008/2009.

Reprise en fanfare
Marco, notre désormais nouveau président scandaleusement élu dans un irrespect total des lois de la démocratie, avait tenté par des R1, R2, R3, R4, R5, R6 (il a travaillé chez Renault dans une autre vie ?) de nous sensibiliser à la reprise. Secrètement, il avait espéré que nous soyons nombreux à répondre R1 juste pour s’assurer que son poste de président n’était pas remis en question. Il s’avère qu’à midi, seuls 6 Vieux Cochons étaient présents…mauvais début de saison pour le président. Il semble ne pas faire l’unanimité. Enfin, je dis ça, je dis rien.
Toujours est-il que le peu de monde présent était inversement proportionnel à l’affluence incroyable notée dans les cabinets de médecine générale du 17e où des Vieux Cochons venaient dans l’urgence se faire tamponner des passeports médicaux leur permettant de faire des en-avant en veux-tu, en voilà jusqu’au mois de juin. Tellement dans l’urgence que le docteur de Kinkin n’eut pas le temps de tamponner le passeport au bon endroit ce qui lui valut une remarque du président en chef des passeports médicaux et de l’encaissement des chèques, un certain Monsieur L.

Entassés dans 6 m2
Preuve supplémentaire que Marco n’est pas encore légitimé à son poste, son incapacité à nous dégoter deux vestiaires pour le prix d’un. Résultat, 21 Vieux Cochons s’entassèrent façon bétaillère dans un vestiaire de 6 m2 avec moult odeurs de camphre et de sacs pas rouverts depuis notre retour d’Helsinki. Je vous laisse imaginer.
Entre deux remarques acerbes sur les odeurs, des voix s’élevaient pour savoir contre qui on jouait. MDDA pour certains, COSNA pour d’autres. Je dois bien vous avouer à ce stade du compte-rendu que personne ne le savait vraiment puisque ces petits malins d’adversaires avaient eu l’ingénieuse idée de jouer avec des maillots estampillés MDDA et de se promener le long du terrain avec une pharmacie et des survets estampillés COSNA. Il faudra d’ailleurs attendre la fin du match et le rendez-vous au Roi du Café pour que Marco ose demander à son vis-à-vis présidentiel « mais vous êtes qui au fait ? ». Ce dernier commença à se lancer dans une série d’explications sur les fusions – acquisitions entre Matra, Cosna, MDDA, Dassault, l’Angolagate, le Modem, les ascenseurs Otis…pour au final après trois bières nous indiquer que nous avions joué contre MDDA.
Echauffement digne de ce nom
Vu la durée de l’échauffement, 3 minutes et 12 centièmes, mené de main de maître par le Crochet, il semble que les Vieux Cochons avec leur physique irréprochable peuvent désormais se permettre d’entrer dans le match sans s’échauffer si ce n’est deux allers-retours dans le sens de la largeur (faut pas déconner non plus), une série de 6 pompes et une série de « je fais tourner mes épaules dans un sens puis dans un autre ». Deux lancers en touche pour vérifier que Christophe Nivoix a ouvert les yeux après une nuit de poker où semble t-il, il n’y avait pas que des cartes qui tournaient sur la table et hop, direction le coup d’envoi assuré par notre LCA à nous qu’on a et que l’on remercie pour son sacrifice.
Dix minutes dans le flou
Comme à notre habitude, on met dix bonnes minutes à entrer dans le match, à tenter de se rappeler du prénom de notre voisin, le nom des combinaisons et les nouvelles règles. Le temps pour nos adversaires de nous en planter un que personne n’avait vu venir vu que nous étions tous occupés à nous demander combien allait coûter une paire de chaussettes neuves et un short pour la nouvelle saison en raison de l’inflation et du prix du baril.
Celui qui sonna la fin de la récréation se nomme Titi. A trois reprises, il s’énerva le long de sa touche, distribuant ses cartes de visite aux gars de MDDA qui se regardaient en se demandant comment arrêter cette boule de nerfs montée sur ressorts et dotée semble t-il de crochets intégrés dans ses genoux. La première tentative d’échappée nous fait gagner 40 mètres mais se termine par une propulsion du dit Titi en touche. La seconde est toute aussi admirable. Quant à la troisième, elle aurait mérité un Corbier d’Or.
Rappel des faits : Xavier Amon ouvre sur ses centres Laplaze (oui vous avez bien lu) et Crochet qui trouvent un Titi remonté comme une pendule. Ce dernier met 4 adversaires dans le vent avant de rentrer dans l’en-but et là…mystère pour les neurologues du monde entier, son cerveau l’oblige à ne pas aplatir mais à se retourner alors qu’il est dans l’en-but pour offrir la gonfle à Xavier Amon, un cadeau de départ sans doute, qui avait suivi mais qui arrivait dans l’en-but avant tout pour le féliciter et non pas pour recevoir la gonfle dans les bras qu’il avait ballants à ce moment-là puisqu’il venait pour le féliciter. Résultat, en-avant. Renvoi aux 22.
Zanca sonne le réveil des Vieux Cochons
Une fois ces 10 minutes écoulées, la partie est globalement entre les mains des Vieux Cochons qui décident de camper chez les adversaires. Adversaires qui au passage semblent ne pas avoir réceptionné les nouvelles règles notamment dans les mauls. Ils ont essentiellement conservé le principe du plongeon déblayage alors qu’il faut désormais être sur ses appuis. Nous campons donc jusqu’à ce que Zanca décide que la plaisanterie a assez duré et qu’il serait temps de leur en planter une bonne demi-douzaine. Sur un regroupement, il part petit côté, se retrouve face au trois quart aile adverse, fait demi-tour, retente une percée sur un trois quart centre qui ne le plaque pas. Il passe mais se retrouve face au 15. Là encore, nouveau demi – tour, les adversaires se replient. Tous les Vieux Cochons lui crient qu’ils sont à disposition mais notre Zanca national décide de partir dans un slalom digne des plus grandes heures de Perrine Pelen qui je le rappelle pour les plus jeunes fut une grande skieuse dans les années 80 à l’époque où vous n’étiez encore qu’un petit spermatozoïde à la recherche de l’ovule perdue. Bref, notre Perrine Pelen sans cheveux a passé en revue quasiment toute l’équipe adverse à coups de crochets, évitant 13 plaquages pour au final aplatir entre les perches. Je ne m’épanche pas ici sur les engueulades qui ont suivi entre les coéquipiers de MDDA mais il se pourrait qu’ils soient encore en train de parler de ce petit homme sans cheveux qui les a tout simplement ridiculisés.
La suite, vous l’aurez compris en regardant le score, l’essai de Zanca a libéré tout le monde et nombreux furent les Vieux Cochons à planter leur essai.
On retiendra également les 10 minutes piteuses du début de la seconde mi-temps. Ca aussi, ça n’est pas une surprise. Un relâchement qui permet aux MDDA boys de planter un second essai et à votre serviteur de décrocher le Corbier d’Or pour un petit ballon tapé par-dessus le regroupement. Ballon qui décide de ne pas partir mais de rester en l’air pour retomber aux pieds du dit Corbier d’Or.
Ca ne sent pas le pâté
Retour au vestiaire. Bières tièdes pour tout le monde mais surtout, une première, du pâté de sanglier et du pain frais apportés par le Sieur Chilton. Un bien beau geste pour des Vieux Cochons affamés qui répondirent à peu près tous R27 pour une dernière bière au Roi du Café…ravi de nous retrouver à une période où des centaines de cafés mettent la clé sous la porte.


C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

A samedi pour les autres pour un match contre PSA.

Philippe Toinard

samedi 4 octobre 2008

Fringues (cliquez sur les photos pour les aggrandir)



AVIS à TOUS vieux, très vieux et Presque jeunes cochons!!!!


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Ces tarifs ont été validés par notre président pas blessé Marco.


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A samedi pour les premières livraisons avant le match contre PSA...

mardi 9 septembre 2008

mardi 26 août 2008

info pour entrainement

Seul un petit nombre de joueurs (une vingtaine) sont venus à la réunion qui avait été organisée par les dirigeants pour préparer la saison prochaine, ce qui est dommage par rapport au nombre de licenciés au SCUF. Il a été décidé de ne plus valider une licence si la cotisation qui s'élève à 220EUR n'était pas réglée en début de saison c'est à dire en septembre 2009. A ce propos, il sera possible de payer au moyen de plusieurs chèque (dix maximum soit 10 x 22EUR).

Jérome Jouclard sera l'entraîneur des seniors (première) la saison prochaine et sera secondé par Manu Kassardjian (réserve). Un groupe de 55 joueurs sera désigné et constituera le réservoir dans lequel seront choisi les titulaires de la première et de la réserve. Les entrainements de ce groupe seront le mardi et le jeudi soir.
Tous les autres joueurs inscrits (ceux de la Trois Vieux Cochons, les débutants, les nouveaux, ceux qui viennent voir...) seront conviés à participer à un autre entraînement le mercredi sous la responsabilité de JP Le Balch. Le but de cette division étant de séparer ceux qui veulent assister à un entrainement convivial, où le désir de jouer ou de s'améliorer est plus fort que le désir de faire de la compétition. En bref ceux qui ne veulent pas se faire mal et s'impliquer au plus haut niveau ne seront pas admis dans le groupe première/réserve pour ne pas gêner les entraînements. Cependant, tout joueur désirant s'impliquer dans la compétition pourra, si son niveau technique et physique est suffisant, rejoindre le groupe première/réserve avec l'accord de Jérome, priorité étant donné aux meilleurs et aux plus assidus aux entrainements. De même, un joueur qui n'a pas été titularisé première/réserve, pourra participer, s'il le désire, au match de la Trois VC, tout en restant dans le groupe des 55, le tout étant une affaire de motivation pour rester au meilleur niveau.

Des pourparlers étant engagés avec la Mairie du 17ème, nous vous tiendrons informés ultérieurement des horaires et des lieux des entraînements.
La reprise des entraînements a été fixée sous réserve au lundi 18 août (vraisemblablement à Max Rousié). Jérome vous confirmera les dates ultérieurement.
Un stage sera organisé le 20 septembre au CNR de Marcoussis, sous réserve du nombre de participants.

D'ici là je vous souhaite bonnes vacances à tous et n'oubliez pas de vous entretenir physiquement pour ne pas être à la rue à la reprise.
A bientôt.

François Guillermet

jeudi 10 juillet 2008


http://fr.youtube.com/watch?v=B9PjBgWOkng C'est une mise en perspective de la fin de deux présidents... Ca se passe de commentaire tellement c'est beau et émouvant...

mercredi 2 juillet 2008

plein de photo du tournoi sur ce lien

plein de photo du tournoi sur ce lien =


http://www.helsinkirugby.org/photos/08_MRT/

tournée Helsinki


photo de groupe