samedi 29 novembre 2008

compte rendu n° 5 vc vs adp

COMPTE – RENDU N°5 : VIEUX COCHONS DU SCUF - ADP

Score : 17 – 06
Terrain : désormais doté de petites cabanes pour abriter entraîneur, président et staff médical
Pelouse : en synthétique
Température : quelqu’un à apporter des mitaines ?
Humidité : à part dans les douches, je ne vois pas
Supporters : Denis B par la force des choses, Manu, Dracul et Zanca.
Participants : 23 donc un de trop à savoir Denis B
Capitaine : Franck Honoré et Nicolas Corcia
Essais : 3 (Corcia, Gallaire et Georges), 1 transformation (Laurent Crochet)
Homme du Match : Georges
Corbier d’Or : scandaleusement attribué à ma pomme pour un pauv en-avant qui ne méritait pas cette distinction. D’autres ont fait pire mais comme je suis bon joueur, je ne donnerai pas les noms mais seulement les initiales…FL.

Oui je sais…
Ce compte-rendu est bien tardif et je remercie mes supporters qui m’ont gratifié de nombreux emails d’insulte cette semaine, sur le retard inconsidéré que je prends à rédiger cette bafouille hebdomadaire. Vous le recevez donc au moment où l’on s’apprête à jouer dans quelques heures contre le leader de la poule mais je me rends compte finalement que je prends un malin plaisir à vous faire patienter. Pour les malentendants, les étourdis, les bouffis du cervelet, ce qui suit est donc bel et bien le compte-rendu du match contre ADP, gagné sans la manière mais ce qui compte, ce sont les quatre points glanés et le fossé qui se creuse désormais avec nos poursuivants.

De poursuivant, ADP en était un
Et un poursuivant en avance. A 13h00, ce qui correspond dans notre vocabulaire à R1, les forts en gueule de l’aéroport étaient tous au complet, enfermés dans le vestiaire à se taper la tête contre les mûrs. Pour se motiver ou pour se demander comment briser des Vieux Cochons en pleine bourre ? L’histoire ne le dit pas. Toujours est-il que nous, nous prenions notre temps et à R1, seuls les gros répondaient présents, les ¾ ayant décidé de prendre leur temps ce qui fait qu’à R2, ils étaient enfin tous là. Trop nombreux sans doute puisque Denis découvrit à son arrivée à R6 qu’il était le 23e homme et qu’il allait devoir se cailler les miches sur le bord de la touche, son nom ayant été ôté de la feuille de match par le président en personne qui décida qu’il allait s’aligner. Un président prêt à en découdre mais qui fume des clopes le long de la touche alors qu’il peut être amené à entrer à tout moment. Il finit d’ailleurs par entrer pour nous gratifier d’une percée digne de celle d’une otarie poursuivie par un cachalot, otarie qui finit par s’affaler sur son vis-à-vis avant de lui mettre deux ou trois bourre pif histoire de lui rappeler que quand une otarie est poursuivie par un cachalot, la moindre des politesses de la part de ses congénères est de lui faire de la place pour échapper à son prédateur.

Mais avant bourre pif et consorts, il y eut un match
17 – 6, le score peut paraître flatteur pour les Vieux Cochons mais en fait…non ! Alors certes, les bagagistes n’ont jamais été en mesure de marquer un essai mais s’ils avaient eu un buteur digne de ce nom, ils auraient pu gagner le match en enquillant toutes les pénalités offertes sur un plateau par des Vieux Cochons motivés mais pas rassurants.
Pourtant, dès l’entame, on prend le dessus avec un pack aux ordres de l’aboyeur de service qui envoie Nico Corcia en terre promise dès la 5e minute de jeu après une belle progression du maul sur une quinzaine de mètres sous les yeux du pré-retraité, Manu Enriquez qui tel un homme politique tourne autour du pot quand la question lui est posée « alors, tu rejoues ou tu arrêtes » ?
Jusqu’à la mi-temps, c’est le festival de la braderie du rugby…des en-avant comme s’il en pleuvait, des relances des 22 qui ne dépassent pas les 23, des passes non ajustées, des coups de pieds dévissés, des mauls qui ne progressent plus, des plongeons sur les regroupements…bref, des ballons perdus et des Vieux Cochons pénalisés qui offrent 6 points aux bagagistes. Heureusement, il y eut l’éclair Gallaire qui joue désormais casqué. Sur un coup de pied d’ADP qui file au-dessus de notre défense, la gonfle atterrit dans les mains du funambule de service qui de ses 40 décide de jouer avec la ligne de touche à « je te tiens, tu me tiens par la pointe de la chaussure »…le tout en évitant des rafales d’ADPistes lancés comme des Airbus et en esquissant un début de slalom, le tout sous l’œil du banc de touche d’ADP qui ne regarde pas le Gallaire mais ses pieds convaincus qu’à un moment ou à un autre sur la distance, il va finir par mettre un petit bout d’orteil en touche. Il n’en est rien. Après avoir passé en revue toute l’équipe d’ADP, il finit par arriver dans l’en-but se payant le luxe d’aller aplatir entre les poteaux offrant ainsi 2 points de transformation aisés pour le Crochet.

Les esprits s’échauffent
Ce n’est pas une légende, les joueurs ADP sont durs au mal mais dégoupillent très vite quand ils sentent qu’ils ne prennent pas le dessus et la deuxième mi-temps va le prouver. Calmes jusque là, presque sereins face à des Vieux Cochons qui avaient décidé de ne pas répondre, ils commencent leur travail de vice qui consiste à mettre un coup de genou par-ci, une bouffe discrète par-là, un coup de coude quand l’arbitre a le dos tourné, un ou deux plaquages à retardement…on encaisse sans broncher convaincus que l’arbitre va prendre les bonnes décisions. Et effectivement, l’arbitre voit tout. Pour le bon déroulement du match, il évite de trop siffler mais s’il n’y a guère de jeu, il prend les bonnes décisions en envoyant régulièrement à 10 nos adversaires du jour qui accumulent les erreurs. Et à force de se faire siffler, ce qui devait arriver, arriva…les mauvais gestes. Sur un regroupement sur leurs 40, un coup de genou arrive à la vitesse d’un Falcone dans l’un des nôtres. Premier carton. En infériorité numérique, ils tentent ce qu’ils peuvent pour nous contenir mais l’édifice de l’aéroport finit par se fissurer et c’est Georges qui en profite pour aller aplatir en coin donnant de l’air à des Vieux Cochons pas mécontents de prendre de l’avance.

Gérer, c’est un métier
A 17 – 6 à 20 minutes de la fin du match, il faut maintenant gérer. Leurs assauts sont contenus grâce à une défense de fer, au raz, ils ne dépassent pas les pieds de notre troisième ligne mais malheureusement pour nous et heureusement pour eux, nous faisons encore un nombre incroyable de fautes qui nous empêchent d’avancer jusqu’à l’entrée en jeu de l’otarie qui nous fait gagner 20 mètres. Un gain intéressant qui se termine par une distribution de bourre pif…ADP attendait tellement ce moment, y’a que ça qui doit les motiver à s’aligner chaque année dans ce championnat, qu’ils s’en donnent à cœur joie jusqu’à ce que l’arbitre reprenne les choses en mains et siffle la fin de ce match qui ne restera pas dans les annales mais l’essentiel si l’on parle d’annales, c’était quand même de leur mettre 4 points profond…et ça, c’est fait !

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 29 novembre contre le leader de la poule, Equipement.

Philippe Toinard

vendredi 28 novembre 2008

archive....

6ème journée 20-11-2004 ASCE Equipement - SCUF 22 - 15
Vieux cochons, nous avons encore réussi à ne pas gagner samedi dernier contre l'Equipement : 22 - 15, nous propulsant ainsi à la 8ème place du classement, ex equao avec notre futur adversaire. L'écart (en point) se creuse de match en match (0; -1 ; -5 ; -7). On félicetera Fred pour nous avoir fournit un Corbier d'Or dont les proportions sont dignes de la diplomatie de celui l'a reçu. CORBIER D'OR : Ce Corbier d'Or a d'abord été attribué pour les qualités diplomatiques du capitaine
Rappel des faits :
Samedi match contre l'équipement. Un cochon se prend un carton jaune pour faute technique (comme si c'etait dans nos habitudes de s'essuyer les pieds sur les adversaires qui traîne dans notre camp), protestation du capitaine :
"f'est pas poffible, arrete de pourrir le maffch"
et hop carton jaune pour le capitaine, et là degoupillage :
" f'a sufffffffit, t'es qu'un gros connard" et hop carton rouge pour le capitaine .... encore un Corbier d'Or bien mérité, on finit à 13 et on perd 22-15.

jeudi 20 novembre 2008

RC Vincennes - SCUF

COMPTE – RENDU N°4 : RC VINCENNES - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 0 – 20
Terrain : entre un hippodrome et un château
Pelouse : grasse comme une baraque à frites
Température : à ne pas laisser un nouveau né dehors et pourtant…y’en avait !
Humidité : essentiellement sous les bras de l’entraîneur de Vincennes
Supporters : Trois Malouins et des enfants en bas âge côté SCUF, Jean-Mi et une trentaine de braillards côté Vincennes.
Participants : 22 moins les sans-papiers
Capitaine : Franck Honoré et Nicolas Corcia
Essais : 3 (Champion, Titi et Franck Honoré), 1 pénalité (Philippe Toinard), 1 transformation (Philippe Toinard)
Homme du Match : Les 22 cochons
Corbier d’Or : Attribué à Dijon et Flo Gallaire pour avoir tenté de jouer avec des papiers pas franchement en règle. Ce sera donc exceptionnellement un Corbier d’Or administratif.

Ah Vincennes…
Son bois, ses dames mal garées dans des camionnettes d’un autre âge, son château où certains ont fait leur trois jours, là encore je parle de quelque chose que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, ses trotteurs et son centre de rétention où auraient pu finir Dijon et notre Francis Lalanne si un appel à Brice Hortefeux n’avait pas permis d’éviter leur retenue jusqu’à ce que leurs papiers soient à jour.
Et là, vous vous dîtes, à juste titre, mais ces grands rugbymen des temps modernes ont pourtant déjà été alignés depuis le début de la saison. Qu’est-ce que tu veux ma pauv’Lucette, c’est le jeu. Certains arbitres laissent passer une licence où la signature du médecin n’est pas complètement parallèle au tampon, d’autres estiment le contraire. Ce fut donc le cas ce samedi. Un arbitre tatillon qui scrute à la loupe toutes les licences pour s’assurer qu’il n’y a pas tricherie. Résultat, les 22 cochons n’étaient pas en slip que déjà, ils n’étaient plus que 20 à pouvoir être aligné sur la feuille de match.

Remaniement de dernière minute et coup d’envoi en retard
Dijon et Lalanne sacrifiés sur l’autel administratif, il a fallu remanier l’équipe des Vieux Cochons désireuse de se détacher au classement général et de laisser Vincennes à quelques longueurs derrière. Georges fut propulsé 10, quant à Raphaël Celso qui rappelait qu’il n’avait que 20 minutes d’autonomie, il fut aligné en ¾ aile d’entrée. Pas de quoi affoler notre président Marco qui gère sous l’œil circonspect de l’ancien président venu de St Malo en landau décapotable.
Echauffés comme il se doit, prêts à en découdre, les Vieux Cochons s’alignent comme des chevaux dans leurs stalles de départ pour montrer leurs fers, pardon, leurs crampons au tatillon de service qui décide que le représentant de l’écurie espagnole, Javier, n’est pas aux normes. Changement de fers, pardon, de crampons…et c’est parti avec une domination Scufienne sans contestation possible jusqu’à ce que Laurent Crochet nous fasse admirer le plaquage par le col autorisée dans les maisons de haute couture mais pas en Corpo 2e div. Les cochons à 14 pendant dix minutes, on subit quelques minutes mais rapidement le pack se met en place avec un Keller des grands jours, un Javier doté de crampons digne de ce nom, un Corcia au taquet, un Nivoix dans les airs, un Gad et un Franck Honoré au four et au moulin. Ajoutez à cela, votre serviteur aboyeur qui chasse son vis-à-vis comme jamais et qui trouve des touches à des distances dont son pied droit ne soupçonnait pas qu’il puisse les trouver. Pour résumer, on domine de la tête et des épaules en ayant tout de même de temps à autre la correction de les laisser filer vers l’en-but mais pas dans l’en-but. Car, avant d’y arriver, il fallait aux ¾ du RC Vincennes passer Georges, Fred, Titi et Raphaël qui dégommèrent tout ce qui passait à portée de leurs bras.

Le panneau d’affichage s’éclaire
Le retour de Laurent coïncide avec une nouvelle phase de domination qui va mener au premier essai. Sur une touche, Pokerman alias Nivoix récupère la gonfle et progresse avec tout le pack sur quelques mètres. Ouverture sur Georges et ensuite la grande classique jusqu’à l’ailier, Champion, qui file aplatir non loin des poteaux m’offrant ainsi une transformation relativement facile.
Quelques minutes plus tard, alors que ça commence à houspiller dans les tribunes, que je les fais tourner en bourrique en jouant les bras cassés alors qu’ils ne sont jamais à 10 mètres, qu’ils écroulent systématiquement le porteur de ballon en touche, l’arbitre finit par les prendre en grippe surtout quand l’entraîneur vêtu d’un magnifique survêtement comme seul Didier Six savait les porter, commence à hurler sur le bord de la touche que le dit arbitre n’y connaît rien. Ceci n’étant pas tombé dans l’oreille d’un sourd, j’en fais part à l’arbitre « monsieur, on se moque de vous en tribune ». Ce dernier part faire une remontrance au dit porteur de survêtement acheté à bas prix à la Foirfouille qui se calme et remonte avec ses petites jambes potelées en tribune.
Sur la pénalité qui suit, déroulé des gros qui poussent Corcia en terre promise seulement le corps arbitral malgré nos vives mais courtes protestations, ne valide pas l’essai pour un léger en-avant au moment d’ aplatir.
Ce n’est que partie remise.
Quelques minutes plus tard, nous sommes encore à quelques mètres de leur ligne. Ouverture sur Georges…tous les ¾ touchent la balle avant d’envoyer Titi aplatir en coin. Essai validé cette fois malgré de vives et longues protestations pour un petit doigt de pied enveloppé dans une chaussure soi-disant en touche. Le RC Vincennes n’étant pas doté de système vidéo, l’arbitre ajoute 5 points sur sa petite feuille nichée dans son short et tout le monde rentre à la pause eau de source avec un 12 – 0, pas encore suffisant pour se réjouir.

Quand Babar insiste pour rentrer en camion de pompier
La deuxième mi-temps est elle aussi globalement à notre avantage. Le silence normalement requis lorsque le buteur tente une pénalité n’est évidemment pas respecté et c’est sous les sifflets « bouh le 9 » que j’ajoute 3 points aux Vieux Cochons en leur montrant au passage le doigt qui va bien ce qui les excite encore un peu plus. Quoi qu’il en soit, ces 3 points nous mettent à l’abri de deux essais transformés. Ca commence à sentir bon.
La suite est une guerre de tranchée dans leurs 22. Ils font faute sur faute, on les fait reculer avec quelques coups de pied bien sentis, on pilonne jusqu’à ce qu’éclate un contentieux entre Nivoix et un joueur entrant qui connaît aussi bien les règles de rugby que moi je connais les us et coutumes des Savoyards en période de chasse au 17e siècle. Résultat, Christophe valdingue sur une prise de judo que Douillet aurait apprécié mais ce sont finalement les 2 qui rentrent au frigo pour dix minutes.
Et pendant ce temps, me direz-vous…que fait Babar ? Il défend, il attaque, il transperce, il bouleverse…bref, il joue son rôle de découpeur de viande jusqu’à ce que ce soit son tour de se faire découper.
Nous sommes à 2 mètres de leur ligne. L’arbitre siffle un bras cassé, je joue vite pour franchir ces 2 mètres qui me séparent d’un essai. Je me fais retourner comme une crêpe, l’arbitre ne siffle pas alors qu’ils ne sont pas à 10 mètres mais laisse l’avantage. Sur l’ouverture, Georges transmet à Babar qui croise son vis-à-vis qui lui-même croise son genou qui lui-même décide qu’il en a marre de jouer sur terrain gras qui plus est un samedi matin et qui plus est à Vincennes. Ce dernier rend l’âme et Babar se met à hurler qu’il veut rentrer…mais uniquement en camion de pompier. Evacué sur civière, Babar réalise son rêve de gosse…un vrai beau camion de pompier avec les lumières qui clignotent, la sirène qui fait ouin-ouin et des hommes virils en uniforme.

Un p’tit dernier pour la route
La victoire est globalement acquise mais il reste une dizaine de minutes. Titi est passé au centre en remplacement de Babar, Julien entre à l’aile…bref, tout le monde joue. L’arbitre m’invite à me calmer car il voit très bien les fautes que font les adversaires et me répond que ce n’est pas nécessaire que je les lui rappelle à chaque fois. C’est donc sur une énième faute de nos adversaires que l’arbitre nous accorde une pénalité. Sur la ligne des 40, je trouve une touche sur leurs 5 mètres. Christophe sorti du frigo reprend son emplacement dans l’alignement. Est alors annoncée une « Société Générale »…Lancer sur Christophe qui forme son maul. Seulement au moment où Franck Honoré venu du 2e bloc s’apprête à s’enfoncer dans le dit maul, il prend la balle et part petit côté marqué le 3e et dernier essai de la partie. 20 – 0, la messe est dite.
Tout le monde se congratule et cette autosatisfaction est amplement méritée car on a fait un match plein avec un pack fort, des ¾ qui n’ont rien lâché, des changements bien sentis aux bons moments…bref, y’avait de quoi avoir le sourire.

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but sauf Babar à qui l’on souhaite un prompt rétablissement.

Prochain match le 22 novembre contre nos amis d’ADP qui exceptionnellement ne sont pas en grève.

Philippe Toinard

dimanche 16 novembre 2008

calendrier

22 nov vieux cochons VS A D P Roissy max roussié

29 nov ASCE Equipement VS Vieux cochons