mardi 16 décembre 2008

compte rendu N°7 + photo de la soirée + vidéo du match

COMPTE – RENDU N°7 : PUC - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 12 – 21
Terrain : au fond à droite dans les bois
Pelouse : l’herbe semble pousser à l’envers
Température : à ne pas laisser un supporter sur le bord du terrain
Humidité : des seaux de flotte et de neige fondue par intermittence
Supporters : Dracul, Franck Honoré, Raphaël Celso et la Toinard Family.
Participants : 22 dont le retour de Julien Schwartz en 10
Capitaine : Nicolas Corcia
Essais : 2 essais (Titi et Flo Gallaire), 1 transformation (Ph.Toinard), 2 pénalités (Ph. Toinard), 1 pénalité (Julien Schwartz).
Homme du Match : Florent Gallaire
Corbier d’Or : Denis Baranger
La pensée du jour : pour Julien Noble qui n’est pas rentré sur le terrain

Vivement que l’on joue à Pouchet
Pour la troisième fois de la saison, nous voici de retour à Vincennes où à priori, nous avons désormais écumé tous les stades de ce haut lieu du trot. Après le RC Vincennes doté d’un stade digne de ce nom avec tribune, lignes bien tracées, poteaux de coin et Club House, ce fut Pershing et sa pelouse qui ne porte ce nom uniquement parce que le dictionnaire n’a pas trouvé autre chose pour la décrire, et enfin le top du top, le stade du Polygone, sorte de no mans land champêtre où le point fort reste le vestiaire chauffé parce que pour l’eau, c’est un autre problème. Nous avons donc touché le fond alors que le nom prestigieux de notre adversaire (PUC) pouvait nous laisser penser que ce club avait à sa disposition des installations à la hauteur de son glorieux passé. Vous l’avez compris, c’est tout le contraire.

L’inconvénient d’un vestiaire chauffé…
C’est que l’on s’y sent bien et que personne n’a véritablement envie de sortir de ce cocon douillet. Résultat, SCUF et PUC prennent leur temps pour se changer ce qui permet à Laurent Crochet de nous présenter son nouveau slip de combat déniché dans le fond d’un placard par sa douce qui espère seulement qu’il ne le portera que pour les matchs et pas pour le baptême ou la communion d’un des membres de la grande famille Crochet. Parallèlement, la Dij nous détaillait les avantages d’un tricot de porc acheté le matin même chez Décathlon pendant que JB arrivait doucement suivi de relents d’alcool qui laissaient penser que la nuit avait été longue. Tout ça pour vous dire que 15 minutes avant le coup d’envoi, nous étions encore dans le vestiaire à palabrer sur la tenue à porter pour la soirée des VC organisée quelques heures plus tard à la Plaza del Toro.

Quand faut y aller…et bien, faut y aller
Quatre longueurs de terrain, deux lancements en touche et dix pompes plus tard, nous voici sous les ordres d’un arbitre (excellent au demeurant) doté d’un accent du Sud-Ouest digne de ce nom qu’il est bien difficile ici de retranscrire…je vous laisse imaginer.
Comme à notre habitude, nous mettons dix bonnes minutes à comprendre que le match a débuté et nous nous prenons la foudre du PUC qui ne tarde pas à inscrire le premier essai du match malgré nos velléités à ne pas les laisser entrer dans notre en-but. Peine perdue.
La suite est globalement à notre avantage et nous campons chez eux pendant tout le reste de cette première mi-temps mais sans jamais concrétiser si ce n’est une pénalité passée entre les barres qui remet tout le monde dans le sens de la marche sauf la Dij victime d’une attaque d’un caillou qui décide de se jeter sur son mollet gauche. Son muscle surpris par cette attaque sadique sans préavis prend la décision de se contracter définitivement permettant à Julien Schwartz de faire son grand retour au sein de l’élite du sport des clubs du samedi.
Sur la touche, on s’ennuie ferme en assistant à des séries de touches et de mêlées qui ne font pas avancer le schmilblick mais qui permettent à la trotteuse de se diriger tranquillement vers la 40e minute et la pause eau de source…fraîche comme la température extérieure.

Et les VC se mettent en ordre de marche
L’erreur du coach du PUC à la mi-temps aura été de dire à sa ligne de 3/4 de progresser en se faisant des passes courtes. C’est mon père, posté à la mi-temps à côté du PUC, qui m’a cafté cette stratégie. Une stratégie respectable mais chez les VC, il y a une ligne de ¾ bien en place qui plaque tout ce qui ne sent pas le cochon et quand une équipe joue « passes courtes », notre ligne a tout le temps de se mettre en place. Résultat, un mur de cochons empêcha pendant plus de 30 minutes le PUC de passer et dans ce domaine, rendons hommage à Georges qui doit posséder le plus fort pourcentage de plaquages réussis depuis le début de la saison alors que parallèlement, Titi possède le plus fort pourcentage de slaloms gagnants et c’est encore sur une de ses envolées dont lui seul a le secret qu’il finit par aplatir en coin après avoir semé la pagaille dans la défense adverse. 8 – 7 à ce moment du match, rien n’est fait mais on prend globalement le dessus sur une équipe jeune, rapide mais qui souffre devant.

L’essai du siècle
Si je me permets arbitrairement de nommer Florent Gallaire homme du match, c’est sans aucun doute pour son essai aussi incroyable qu’impensable, aussi inespéré que magique. Suivez ce qui va suivre, ça vaut son pesant de cacahuètes et je pense qu’au PUC, ils en parlent encore.
Nous sommes dans leurs 40 depuis un certain laps de temps et nos gros dominent outrageusement obligeant les adversaires à commettre de grossières erreurs. Sur les pénalités sifflées, on tente les touches, on tente les départs arrêtés mais rien n’y fait et sur une énième pénalité alors que le capitaine Corcia réclame une nouvelle touche, je lui indique qu’il faut la tenter. Pour la peine, il bougonne un peu et m’encourage en me disant que je vais la rater...c’est beau la cohésion. Nico, je t’aime quand même. En coin, la gonfle prend la direction du poteau de droite, opère un virage pour revenir au milieu des poteaux mais décide, à moins que ça ne soit le vent le coupable, de piquer vers le sol. Et là, revenu du diable vauvert comme le disait souvent Léon Zitrone (1914 – 1995) lorsqu’il commentait les courses de chevaux à Vincennes, Florent Gallaire, qui avait suivi le coup de pied, arrive comme un boulet de canon, récupère la gonfle en vol alors que cette dernière prenait la direction de la boue et aplatit entre les poteaux sous l’œil médusé des joueurs du PUC qui se demandent comment ils ont pu se faire avoir ainsi. Un essai d’anthologie transformé dans la seconde qui permet cette fois aux VC de prendre le large d’autant que Julien et votre serviteur ajoutent deux pénalités dans les minutes qui suivent. A 21 – 7, ça commence à sentir bon et l’essai que le PUC ajoute dans les dernières minutes ne changera rien, on revient de Vincennes avec 4 points ce qui au classement nous permet de consolider notre 5e place (avec un match en retard) et en creusant au passage un trou entre nous et le 6e…11 points d’écart, ça nous permet de passer l’hiver au chaud.

La suite est off
Lavés à l’eau froide, les VC retournent à Paris pour se retrouver à la Plaza del Toro vers 20h00 pour une soirée sans concubines épouses ou maîtresses. Bref, une soirée entre couilles qui ne sera pas décrite ici car ce genre de prouesse doit rester entre nous. La seule chose que je peux indiquer c’est qu’à 1h38, je recevais un SMS d’un membre éminent des VC qui m’indiquait « on va au Pousse »…et en général, quand on finit au Pousse, c’est que la soirée était bonne.


C'est tout pour aujourd'hui et l’année prochaine...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 10 janvier à Pouchet contre l’ASPTT.

Philippe Toinard

le fameux attelage gagnant du corbier d'or














mercredi 3 décembre 2008

COMPTE – RENDU N°6 : EQUIPEMENT - VIEUX COCHONS DU SCUF

COMPTE – RENDU N°6 : EQUIPEMENT - VIEUX COCHONS DU SCUF

Score : 22 – 00
Terrain : champêtre
Pelouse : de la mauvaise herbe bien labourée
Température : le soir, il a neigé sur Paris…c’est vous dire !
Humidité : le point d’eau le plus proche était à 200 mètres
Supporters : Dracul et JP.
Participants : 22 dont le retour de Jérôme Hospital
Capitaine : Franck Honoré et Nicolas Corcia
Essais : néant, nichts, nothing, nada…
Homme du Match : Matthieu Chilton
Corbier d’Or : non attribué

Merci de respecter la logique
Quatrième de la poule, à ce stade de la compétition, nous avons donc perdu récemment contre le 2e et ce week-end contre le premier et mes confrères statisticiens des pages sports du Petit Bleu du Lot-et-Garonne de titrer « la logique est respectée » histoire de rappeler que l’on peut être journaliste sportif et vif d’esprit. Certes, la logique est respectée et même si le score peut paraître fleuve, il ne reflète pas le niveau du match, notre engagement et notre volonté à ne pas couler et rentrer de ce petit coin champêtre de Pershing avec plus de 40 points dans la musette.
Après une longue discussion avec mon confrère de la Gazette du Perche, ce dernier m’a tout de même fait remarquer que nous avions du être coriaces quand on voit les scores qu’ils ont enquillé à nos voisins de poule, un cinglant 67 – 0 (leur record) mais aussi un 51 – 0, un 53 – 8, un 32 – 3 et enfin un 36 – 6…de quoi effectivement se dire qu’avec un 22 – 0, on a du pendant quelques minutes les faire douter d’autant qu’à la 65e minute, nous ne perdions que 10 – 0.

Nous étions pourtant bien équipés
Renforcée par l’Ibérique de service et par le retour de Jérôme Hospital mais sans Christophe Nivoix qui nous aura bien manqué en touche, l’équipe avait de l’allure et si elle perd, elle aura quand même tenu son rang 65 minutes durant. Alors certes, ce que le capitaine craignait dans le vestiaire à savoir se retrouver au bout de 5 minutes sous les poteaux à regarder l’ouvreur enquiller sa première transformation, se révéla exact. La suite en revanche, fut une guerre de tranchée qui dura une bonne heure pendant laquelle, avants comme ¾ mirent un point d’honneur à ne rien lâcher. Comme me le soufflait le correspondant rugby du « Pays Malouin », il est important que tu soulignes l’abnégation des ¾ à ne rien laisser passer. Je confirme, ils ont été au rendez-vous plaquant à tour de bras tout ce qui se présentait à eux, s’y mettant parfois à deux ou à trois pour stopper une ligne de ¾ adverse qui arrivait toujours en supériorité numérique, leur deux 3e ligne ailes ayant une capacité à se détacher de la mêlée et à rejoindre leurs petits camarades à la vitesse de l’éclair ce que notre capitaine ne manquera pas de souligner à l’arbitre.
« Et les gros dans tout ça ? » me demanda le rédacteur en chef de « La Voix du Cantal », lecture chère à JB Fresquet. Vaillants, courageux, présents…pour résumer, supérieurs à leurs vis-à-vis. Il fut donc décidé de les user avec du pick and go ce qui fut fait plus de fois dans ce match que dans toutes les rencontres précédentes mais avec une finition sur un troisième ou quatrième temps de jeu qui doit encore être travaillé. En réussissant à conserver la balle, on pourra progresser sur une certaine distance mais souvent, un petit en-avant mesquin vient ruiner les efforts des gros notamment en deuxième mi-temps où ils étaient au four et au moulin. L’idée à 10 – 0 étant de leur en planter un pour espérer glaner ce point de bonus défensif qui peut faire la différence en fin de saison.

La suite, on la connaît
Piqués au vif, quelque peu arrogants face à des adversaires coriaces, les équipementiers, comme me le soulignait judicieusement le responsable en chef du Sudoku de « La Presse de Vesoul », ont contenu nos assauts pendant une heure avant de profiter de la légitime baisse de régime des Vieux Cochons usés par le combat qui laissèrent l’édifice monté en une heure, s’effriter, se fissurer avant qu’il ne s’écroule ouvrant ainsi des brèches à des leaders de poule ravis de planter deux essais supplémentaires et de nous narguer comme en ¼ de finale l’an passé. L’échappée sur l’aile de Flo Gallaire, le départ au raz de Corcia à deux mètres de leur ligne, les assauts de Chilton, roi du pick & go ce samedi, les slaloms de Titi n’y feront rien d’autant que l’arbitre tatillon nous empêche de jouer vite selon une règle qui stipule que l’on ne peut pas jouer un bras cassé tant que les avants ne sont pas relevés et encore vautrés devant le ballon…règle absolument pas respectée à des niveaux supérieurs et la séance de visionnage du dimanche après-midi d’un certain Racing – Albi avec le directeur de la publication de « l’Hebdo de Besançon » confirme que la majorité des arbitres s’en foutent de savoir si les gros sont relevés ou pas, l’essentiel à leurs yeux étant que le bras cassé doit être joué à leurs pieds…un point c’est tout.

Inutile d’en dire plus
A la satisfaction de Kinkin, ce compte-rendu est donc plus court que d’habitude car comme le pense fort justement le responsable du cours de la betterave à « l’Indicateur des Flandres » (journal très apprécié par Kinkin), « ce n’est pas la peine d’en rajouter »…une bien belle pensée qui ne vaut pas celle du jour attribuée à Bertolt Brecht (ne cherchez pas, il n’est pas dans l’effectif des Vieux Cochons puisqu’il est mort en 1956), « celui qui combat peut perdre mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ».

C'est tout pour aujourd'hui et demain...ça sera pire.

A jeudi pour ceux qui s’entraînent dans l’en-but.

Prochain match le 6 décembre à Pouchet contre Orsay.

Philippe Toinard