mardi 26 janvier 2010

COMPTE – RENDU N°10 : CENTRALE – SCUF

COMPTE – RENDU N°10 : CENTRALE – SCUF

Samedi 23 Janvier 2010


Score : 9 - 0

Terrain : non pas celui-là…l’autre au fond

Pelouse : mi-herbe, mi-sable

Température : ce n’est pas le moment d’oublier son bonnet

Humidité : sur nos fronts

Supporters : Raphaël Celso

Participants : 20

Capitaine : Nicolas Keller

Essais :

Homme du Match : Antoine Megie

Corbier d’Or : Titi pour s’être fait plaquer par un pilier



Se Déliter, verbe du 1er groupe

Selon mon Larousse, se déliter signifie « se désagréger sous l’action de l’air humide ou de l’eau ». Certes le fond de l’air était humide en ce samedi 23 janvier 2010 mais pas au point de voir des cochons de se désagréger sous l’action de l’air humide. C’est finalement le gros Robert qui me donne la clé de ce compte-rendu en m’apportant une définition complémentaire : « se décomposer, perdre sa cohésion, en parlant d’un ensemble, d’une structure ». Ex : nation qui se délite. Ex 2 : équipe de cochons qui se délite. Voilà ce qui nous est arrivé samedi dans la banlieue sud et je pourrais terminer ici même ce compte-rendu tant cette définition est suffisante pour résumer ce match contre mieux classé que nous mais pas plus fort que nous.

Cependant, il me vient à l’esprit non pas une autre définition mais cette fois, une citation ou plutôt un dialogue d’un film mythique, « Les Tontons Flingueurs » : « c’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases » que je me permets de parodier en « c’est curieux chez les rugbymen et plus précisément chez les Vieux Cochons, ce besoin de faire des phrases ».



Maintenant, vous reliez le dialogue des Tontons Flingueurs à la définition du verbe se déliter et vous obtenez le cocktail qui nous a mené à cette défaite : faire des phrases pendant 80 minutes amène inévitablement une équipe à se déliter.



Et pourtant, tout avait bien commencé

Habituellement, nous mettons 10 bonnes minutes à entrer dans la partie ce qui nous oblige ensuite à courir après le score. Et bien pour une fois et sur ordre du capitaine Keller « c’est maintenant que tout se joue, c’est dans les dix premières minutes qu’on gagne le match, on a 10 minutes pour les bousculer, leur rentrer dedans…etc… », c’est ce qui s’est passé. Nous avons survolé ces 10 premières minutes. Alors certes sans concrétiser mais en les bousculant suffisamment pour qu’ils se disent que l’après-midi n’allait pas être une partie de plaisir.

Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et très vite pour une raison indéterminée, le caquetage fut de mise. Est-ce parce que nos efforts n’étaient pas récompensés ? Est-ce parce qu’un marabout nous avait jeté un sort ? Est-ce parce que chacun d’entre nous a la science infuse du rugby et qu’il compte en 80 minutes la divulguer aux autres ? Est-ce parce que l’on pense être capable de jouer à la place de l’autre ? Toujours est-il que la conciergerie à ciel ouvert a fait salle comble au détriment de la concentration et qu’il n’y a rien de pire que de jouer en entendant derrière soi des remarques à haute voix qui ne vous facilitent pas la tâche.



Caqueter, verbe du 1er groupe

Toujours selon mon gros Robert, la définition de caqueter signifie « bavarder, parler sans arrêt et de choses futiles, souvent de façon importune, gênante ». On dit que ce sont généralement les poules qui caquettent ou les concierges portugaises. En l’occurrence, nous sommes des cochons et ne devrions que grogner. En fait, on a fait les deux, grogner et caqueter…sur le voisin, sur sa passe, sur son en-avant, sur sa décision, sur tout et rien. Alors évidemment, on peut caqueter au bistrot après le match mais sur le pré, ça ne mène à rien si ce n’est à énerver son camarade qui finit par…se déliter. Fin de la démonstration sémantique, orthographique et grammaticale.



Conclusion

A force de caqueter, on s’est délité et on a laissé jouer 22 jeunes Centraliens que l’on a bâillonné (bravo aux 3/4 et à Titi qui laissa sa chaussure entre le gazon et le ballon évitant ainsi un essai en fin de seconde mi-temps) mais qui ont profité de nos trop nombreuses fautes pour scorer dans des positions faciles pour le buteur. Sans tenir un carnet de bord, je pense que nous sommes coupables d’une bonne quinzaine d’en-avant et d’une demi-douzaine de « contacts » sans oublier quatre bras cassé pour poussées en mêlées trop longues. Au final, on a sans doute joué plus de 30 mêlées c’est dire si dans ces conditions, il est bien difficile de mettre son jeu en place. Résultat, on repart une fois de plus bredouille face à une équipe mieux classée alors que le point de bonus défensif était à notre portée et largement mérité.

Malgré tout, nous sommes toujours 5e et sauf péripéties de ceux qui nous précèdent, nous devrions rester à cette place à condition de gagner nos deux prochains matchs avec point de bonus offensif contre des équipes nettement moins bien classées. Pour la suite, il faudra attendre car nombreuses sont les équipes à avoir des matchs en retard notamment nos deux poursuivants : British et Antony qui heureusement pour nous ont une fin de saison difficile car ils jouent entre eux ou contre les quatre premiers de la poule ce qui est de bonne augure pour notre classement.



Samedi, c’est le CSPTT, 11e de la poule. Victoire impérative avec un minimum de 5 essais et le tout dans le silence et le respect.



C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.



Philippe Toinard

lundi 18 janvier 2010

COMPTE – RENDU N°9 : SCUF - FRANCE RUGBY PUB

COMPTE – RENDU N°9 : SCUF - FRANCE RUGBY PUB


Score : 7 - 15

Terrain : dégelé

Pelouse : moins dégarnie que notre ligne de 3/4


Température : rappelant la neige

Humidité : pas suffisante pour qu'on ne puisse pas jouer à la main

Supporters : Crochet & Fils, Lawrence, le petit Dufaure

Participants : 22

Capitaine : Franck Honoré

Essais : 1 essai (de pénalité), 1 transformation (Saigne)

Homme du Match : Corbier (!)

Corbier d’Or : Flo pour ses pirouettes





Un Challenge

Les Vieux Cochons, après avoir bien ripaillé pendant les fêtes et puis même après une prolongation de 2 semaines due au froid polaire qui s'était abattu sur l'Ile de France, se retrouvaient en ce samedi 16 janvier pour affronter une des meilleures équipes de son championnat, dauphins du leader avec un goal average impressionnant de 204: France Rugby PUB. Nous avons d'ailleurs dans nos rangs un transfuge de ce club, notre rédacteur en chef Philippe T. qui n'a malheureusement pas pu faire le match ni le compte rendu, ce qui me pousse moi l'humble stagiaire apprenti gratte papier à prendre ma plume pour gribouiller ces quelques lignes. D'ailleurs on peut se demander si son absence contre ses anciens camarades n'est pas révélatrice d'une certaine culpabilité: d'aucuns prétendent qu'il aurait vendu les tactiques secrètes de l'armada porcine contre des prestations publicitaires pour son nouveau bouquin « Tout est bon dans le cochon ». On pourrait être tenté de penser que je veux devenir calife à la place du calife pour diffuser de telles rumeurs, mais ce serait vraiment me faire mauvaise presse à moi l'humble stagiaire payé à la pige quand il reste un peu de monnaie, pigé?




10 minutes de cauchemar

Bref, revenons en à nos moutons, ou plutôt nos cochons qui s'ébattaient joyeusement sur le pré synthétique, contents de se retrouver après un mois de séparation du troupeau. La préparation fut plutôt courte comme souvent, si bien qu'après 10 minutes de jeu, les cochons étaient menés 12 – 0. Un essai du centre adverse qui bien qu'allant tout droit échappa à environ 5 tentatives de plaquage, puis un essai de leur demi de mêlée après plusieurs temps de jeu qui mirent à mal le replacement défensif porcin. Après ce deuxième essai encaissé en si peu de temps, le cochon n'était pas très fier certes, mais pas encore dans le maïs.




Une attaque des 22

Et c'est ce que les cochons prouvèrent quelques minutes plus tard, piqués au vif par cette équipe qui commençait à penser qu'ils allaient pouvoir passer 50 points dans l'après midi. Sur un ballon de récupération rapidement joué dans nos 22 mètres, la ligne de ¾ sonna la révolte. Après plusieurs passes, Champion pris la balle en position de débordement, avança ce qu'il put avant de sentir le souffle chaud de l'arrière adverse sur sa nuque, là il prolongea au pied, fut le premier sur le ballon, shoota dans la gonfle qui capricieuse parti vers la droite où l'arrière adverse arriva le premier, un cheveu de Titi avant Flo. Le ballon fut dégagé vers l'autre aile, récupéré par Noble qui passa à Titi qui fut arrêté au sol à 1 mètre de la ligne. L'arbitre, y voyant un crime de lèse majesté (ndm: on n'empêche pas Titi de marquer à moins d'un mètre de la ligne) siffla un essai de pénalité au centre des poteaux.




Des occasions manquées

Là ce fut la grande désillusion pour nos adversaires et par conséquent certains d'entre eux se permirent d'envenimer le match par quelques marrons glacés et autres poires confites. Cela leur valut d'ailleurs 2 cartons jaunes en fin de match qui auraient pu le faire basculer si les cochons avaient pu concrétiser leurs temps forts. Malheureusement, le score resta vierge en deuxième mi-temps, toutes les pénalités tentées furent loupées, et celui qui entra dans l'en-but en sorti par les ballons morts, repoussé par l'arrière qui était bien revenu. A noter l'abnégation dans le travail de nos adversaires à porter les marques qui les font vivre jusque sur le terrain ce qui peut paraître bizarre pour les lunettes Giorgio Armani portées par l'un des 3ème ligne adverse.




Une frustration

Le coup de sifflet final fut donné alors que le score de 15 – 7 en faveur de nos adversaires était affiché sur le panneau des scores de Pouchet. Encore une fois, le bonus défensif échappe de peu aux cochons lors d'une confrontation contre une équipe du haut de tableau. Les supporters du club exigeants s'il en est, attendent un meilleur résultat la semaine prochaine contre Centrale Paris, 3ème à l'heure où j'écris ces lignes.




C'est tout pour aujourd'hui et la semaine prochaine...ça sera pire.




Mathieu Champion.