vendredi 28 octobre 2011

CR n°4 : Rugby Cellois Chesnaysien 78 Les Coteaux de Seine – SCUF Vieux Cochons


La preuve que Xav Amon ne s'exprime pas que par borborygmes !

"Tu vois, mon fils. C'est ça l'emblème d'un warrior ! Distinction à laquelle tonton Juju ne pourra jamais accéder, le pauvre !"

Le Corbier d'Or de Thomas remis par votre très injuste chroniqueur, membre sénile de la Junte d'attribution du trophée.

Phil Toinard, Flying Chris Nivoix, Max Hospital et... encore des marmailles !!!

El negro, alias el brutal, y el rojo, alias el grande presidente !

Le crépuscule du jeu...

La preuve que Thomas ne respecte pas les consignes d'entame de match !

C'est parti pour 80 min de gloire et d'ennui !

21 gorets... et un président.

C'est gracile et aérien un talonneur !

et le père satisfait de s'être débarrassé de sa progéniture...

Le courtes pattes de Phil 'Le Roc' Dufaure...

Un magnifique maul d'échauffement juste avant le dégueuli du ballon !

RCC 78 - SCUF Vieux Cochons
Samedi 22 octobre à 15h
Score : 0-10
Température : sous un pâle soleil d’automne ; 12,8°C environ
Pelouse : correcte sur le terrain ; si tendre sur la touche que certains viendront s’y vautrer allègrement… Par contre, environnement beaucoup trop boisé : notre périph, ses oxydes et ses particules, nous a énormément manqué !
Participants : comme d’hab, c’est l’auberge espagnole ! On enregistre les grands retours de Phil ‘le roc’ Dufaure, de Mat ‘Forrest Gump’ Champion qui, sous couvert d’une entorse, en a profité pour passer trois semaines dans la clinique du docteur Ferrari au Kirghizstan et de Max Hospital rescapé du canapé ; par contre, toujours pas de trace de Papi Fred qui se sculpte un genou, de Flo Gallaire en stage chez maître Vergès, de Marco Barritault séquestré par une aide-soignante guadeloupéenne d’un quintal, ni de JB Fresquet au centre de rétention d’Aurillac ; Breizh Yann était parti relever ses casiers à Perros Guirec ; Antoine Chambaz faisait valoir ses 46 semaines annuelles de vacances universitaires ; Corbier refourguait ses chasses d'eau en Papouasie Nelle Guinée ; Roch Poletti recrutait des cochons sauvages à Porto Vecchio ; Edouard de Ros soldait son Gévéor sur une péniche ; et Titi l’équarisseur s’était tordu le dos jeudi à Pouchet où il s’était rendu malgré l’opposition de ses géniteurs Durand et Corbier. Surtout, surtout, le grand totem roux était parmi nous !!! Après des mois de promesses, Lionel venait éprouver les valeurs porcines afin de renouveler son homologation scufiste ! Marco, notre petit totem, mais un peu rouquin également, était dans ses petits sabots ; il avait passé la semaine à nous inonder de mails discrets : ‘surtout ne brillez pas, soyez inconstants et stupides !’ ; ‘y avait du mieux samedi avec les 3 cartons, alors gardez cette ligne et tentez toutes les passes après contact que vous pouvez !’
Spectateurs : c’est la colo ! Passe encore que Flying Chris Nivoix soit venu avec sa petite ; il est descendu exprès de Lille pour notre plus grand bonheur… On accepte volontiers le fils de Dufaure qui a grandi chez les VC. Mais il y avait aussi les 3 bambins et même… la femme de Lolo Crochet qui sort juste de l’ablation d’un testicule interne ! Egalement deux des marmots de Thomas ! Et même les 2 ados de sponsor Manu qui voyait leur père s’ébrouer sur le pré pour la première fois en 42 ans de carrière rugbystique ! Un troupeau de courtes pattes, vous dis-je ! Pauvre Lawrence, enfin débarrassé de ses benjamins noir et blanc ; il devait jouer la nounou et ordonner la marmaille : ‘Pour une fois que j’ai pas Dracul à éduquer, je me retrouve avec une ribambelle de porcelets braillards !’
Capitaine : Franky Honoré, par obligation, pour qu’il puisse mieux faire le deuil de ses ambitions en 8 ; à noter, d’ailleurs, les deux trainées rouges de son cou suite à sa tentative d’épilation du maillot brésilien : il sait maintenant qu’il est allergique à la débroussailleuse…
Points : 1 essai pour Mat ‘Forrest Gump’ Champion ; 1 transformation de Zig Zag Legs ( total divisé par 12 par rapport à d’habitude… ) ; 1 pénalité d’à peine 43m de Thom Schwartz
Corbier d’or : Thomas pour les infamies suivantes. D’abord, il tape une chandelle sur les 40, rattrapée par Georges (cherchez l’erreur…) qui lui redonne : et, là, au moment de se vautrer dans l’en but, il ne résiste même pas à un triple placage à la carotide et dégueule la balle ! Ensuite, après avoir réglé la mire à 43 m, il ne réussit pas une seconde pénalité située exactement au même endroit ! Enfin, et surtout, il réussit une performance herculéenne le jour exact où la fratrie porcine doit s’évertuer à saboter la partie !
Homme du match : el grande presidente himself, sa seigneurerie Lionel Busson ; je ne sais pas pourquoi, mais c’était dans le cahier des charges de ma chronique n°4 ; el pequeno presidente Marco me l’avait surligné ! Ou, peut-être est-ce pour ses charges de fox-terrier à débusquer les chesnaysiens enfouis dans les rucks ; voire pour ses anticipations défensives tellement incisives que tout le monde le voyait trois mètres devant alors qu’il venait juste de partir ! En tout cas, le public adverse ne cachait pas son admiration en braillant : ‘C’est toujours le rouquin ! Il est dans tous les coups !’

Ugly little duck
Grande première à la Celle St Cloud. Ces gens-là ont du savoir vivre ! Chaque vestiaire est scindé en deux : une partie pour les gros vaillants et l’autre pour les couards de derrière ! Nico Valenzuela resta lui contre la cloison : pauvre gars ! Son naturel le pousse à rejoindre la noblesse adipeuse, mais il n’arrive pas encore à atteindre leur qualité de rhétorique. Ça lui viendra ! A condition qu’il n’y ait plus de marmaille dans les vestiaires ! On ne pouvait même plus enduire sereinement notre turgescence de Musclor, instant pourtant solennel du conditionnement des guerriers…
La bataille s’annonçait bien. Nos adversaires, très juvéniles, s’échauffaient depuis déjà 45min quand les premiers porcins sortaient pour les 3min21 réglementaires de lancers pas droits et de passes aux chaussettes. Marco, qui ne sort sa jambe en carbone qu’au dessus de 34°C, admirait ses ronds de Havane : ‘C’est ça mes cochons ! C’est ça. Ça ressemble à rien !’ « Regardez, Votre bienveillante Majesté Lionel ! Un vrai foutoir bien scufiste ! Regardez ! Juju Schwartz qui fulmine parce que personne n’a le talent pour comprendre sa combinaison ! Et, Xav Amon et Zanca qui dansent le mambo pour le narguer ! Si ça, c’est pas estampillé blanc et noir ? Schwartz père et filss ! Soixante ans d’arguties insupportables au service du club ! ».
Seulement, dans une famille exemplaire, il y a toujours un vilain petit canard. Et, chez les Schwartz, il y a Thomas ! Non content d’avoir collé ses mouflets à l’animateur Lawrence, le voilà qu’il se met à courir de partout ; et, dès les premiers secondes, en plus ! Du coup, tout le monde se résolut à le rattraper pour le raisonner. C’est ainsi que la harde porcine se voit obligé de débuter le match avec agressivité et discipline ! Pendant 20 minutes, l’ulcère de Marco lui dévore les boyaux. Il voit ses gorets déjouer tous les plans initiaux !
A la 11ème, c’est le pompon ! Sur la ligne médiane, Zanca passe à Matt Champion… parce qu’il n’a absolument aucun décalage. Et, voilà t’y pas que le Mathieu il cogite, il accélère, il déborde son ailier, il tape au dessus de l’arrière, il rattrape la balle, ré accélère et aplatit malgré le retour de 2 juvéniles adversaires ! Mathieu qui, soi-disant, était convalescent !
‘Je ne peux vraiment compter sur personne avec ses cochons fiers et indisciplinés’ sanglote Marco tout en cherchant frénétiquement sa boîte de Valium.

El rojo
Il ne restait plus qu’une seule issue à Marco : faire rentrer Lionel…
Le résultat fut au-delà de ses espérances ! A la vue d’un rouquin en short, adversaires et coéquipiers se signèrent. Les spectateurs chesnaysiens éructèrent. Les nôtres, bien trop jeunes, pensèrent que c’était déjà Halloween avec son cortège de monstres.
En tout cas, même Thomas, qui ne respecte que son président, céda aussitôt son rôle de chien fou à son supérieur hiérarchique.
Et, surtout, l’arbitre se raidit face à ce péril écarlate. Il vit du rouge partout ! Plus une mêlée, une touche ou un ruck valide ! Le referee salvateur trouvait toutes les raisons pour abréger les zones de contact. Car le roux était là ! Fouineur, fouisseur et fourbe… Nos adversaires en perdaient quand même leur flegme et la partie sombraient dans des chamailleries incessantes.
Plus une petite miette de jeu ! Plus jamais deux temps consécutifs !
Papa Durand et bébé Augé se délectaient du climat délétère et du rythme soporifique. Seul kaiser Lionel se défoulait, plaquait à tour de bras, plongeait à qui mieux mieux.
En tout cas, le Grand Vizir Marco respirait. Le vent avait tourné. La chienlit était de retour ! Il s’emmerdait avec délectation…

El negro
A la 39ème, Zanca, qui avait saisi la gravité de la situation, ne commit pas la même erreur qu’à la 11ème : aux 50m, alors que Matt Champion était à 1 contre 0, il prit ses responsabilités, feinta la passe et repiqua pour un 1 contre 12 qui finit glorieusement par une pénalité contre nous ! Il n’était pas question de risquer le bonus offensif à cause de la condition physique de Forrest Gump !
Ce fut la dernière occasion d’essai. Pour nous, comme pour eux !
Une deuxième mi-temps de vide total et absolu !
56 secondes de temps de jeu effectif. La gloire même de tout scufiste !
Avec pour trophées, 3 cartons jaunes et blancs en 40 min ( pas de rouge tout de même, le club est trop pauvre et le cœur de Laguerre un peu fragile.. ).
Manquait juste… la générale !
Pour la générer, Marco, le grand maître de cérémonie, fit rentrer Nico Valenzuela à la mêlée. Après el rojo, el negro ! Quelle distribution !
Déjà, nos adversaires, un peu immatures, fulminaient devant notre maîtrise. Le bord de touche jouaient les Bigard de bas étage et excitaient ses favoris.
El negro les crucifia ! Déjà qu’il est basané et qu’il porte les cheveux longs dans une banlieue où les rebelles portent du Hermès ! Mais voilà que, d’après eux, il se montre ‘brutal’ ! Le méchant pas gentil…
C’est ainsi, qu’à la 63ème, ils l’expédièrent vivement en touche avant de fondre sur lui genoux et poings en avant. La horde des marcassins, Durand en tête, sauta sur l’occasion d’impressionner positivement the executive director Busson. La mêlée joyeuse moulinait gentiment au pied des bambins qui, par bonheur, s’enfuyaient en pleurnichant qu’on ne les reverrait plus jamais… quand le numéro 17 accourut, fou de jalousie, tenta un direct sur Durand et explosa le nez de son juge de touche coincé sous l’empilage !
Les 17 minutes restantes pouvaient s’écouler sans enjeu. Les cochons avaient conquis le grand totem roux et semé la zizanie chez les RCC78 !
Le grand jeu ! The Big Slam !
Marco pouvait se laisser aller aux joies de l’onanisme tout en roulant son marocain. Ses gorets le surprendront toujours ! Leur quête du beau n’est jamais atteinte. Leurs groins et leurs queues les transportent vers des limites inconnues.

After
Bien sûr, le Busson pérorait au club house, sa mousse à la main : ‘J’offre ma tournée si on me prouve que j’étais vraiment hors-jeu sur mon interception !’ Comme FR3 IDF avait loupé le stade, il était sûr de ne jamais rincer ! Surtout que personne n’osait le vexer en lui expliquant que les derniers pieds du regroupement, ce doit être les nôtres pas ceux de l’adversaire… On ne va tout de même pas contrarier le cou…rageux qui a l’honneur de croire diriger les saltimbanques noirs et blancs, voire roses.
Quant au Grand Vizir Marco, il promettait aussi open bar le soir dans son nouveau logis réglé avec les bénéfices de la tournée argentine. J’y suis allé. Et le lendemain, je ne me souvenais plus de rien… Comme quoi, les promesses des présidents…

Jean-Mi, l’intérimaire en fin de CDD ( Chroniques Dantesques et Dérisoires )

lundi 24 octobre 2011

mercredi 19 octobre 2011

CR n°3 : SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur

Kayser Marco au bord du désespoir !
Un défenseur des minorités opprimées et sa minorité.
Un Corbier d'or, un talonneur ( la version jeune ) et un homme du match.
La brindille sauvage toujours debout au centre...
C'est ça la vérité des premières lignes : l'amour !
Pascal Augé : un seconde ligne moderne : actif, botteur et surtout abstinent !
Coach Dracul et sa rousse.
Zig Zag Legs jette son dédain sur la minorité opprimée.
Antoine Chambaz et Durand mènent la révolte des gorets adipeux !
Captain Franky croit encore qu'on l'écoute !
Roch Poletti s'est toujours demandé ce qu'il y avait au bout du tunnel... Pas sa Corse en tout cas...
Deux jeunots de 50 ans encadrent un puceau de 48 : ou le Crépuscule des Vieux...

SCUF Vieux Cochons – La vie au grand air Saint-Maur

Samedi 15 octobre 2011

Score : 45-3

Pelouse : elle pète la chlorophylle !

Température : c’est l’été indien ! Du coup, Duce Marco a rangé son short et ressorti le havane !

Participants : toute la harde des cochons sauvages était sur le pied de guerre ; on assista même au retour de Stéphane Big Mouth Dedenis ! Par contre, Quentin avait décliné l’invitation pour être sûr de conserver son trophée une semaine de plus alors que Nico Valenzuela débutait ses cours de yoga. Quant à Lolo Crochet et Marc Barritault, toujours pas de nouvelles : certains les auraient croisés dans une crique de Mykonos où Marc révisait son examen d'exploration de la prostate pour son diplôme d’andrologue.

Sinon, deuxième semaine consécutive sans Phil Dufaure et Matt Champion ! Ce doit être l’effet Durand : il dégoûte les âmes pures et loyales ! Si l’effet persiste, on risque même de voir bientôt débarquer … JB Fresquet.

Et toujours pas de Yoyo Busson non plus ; mais, en tant que président à vie des scufistes, on peut être sûr que ce n’est pas par crainte de la connerie…

Spectateurs : coach Dracul et sa toute petite rouquine

Capitaine : de nouveau Franky Honoré que toute la France exhorte à ne pas retourner à Auckland malgré les 4 millions de billets gratuits envoyés à son domicile

Points : 7 essais ; Titi, Georges ‘Bacalao’ Pereira, Dij, Manu ‘fifty’ Enriquez, 2 de Zancanaro et un autre sur un maul – je ne sais plus qui – on va dire que c’est l’œuvre de Collectif ; 4 transformations de Zanca et 1 seule, mais magnifique, du bord de touche, de Juju ‘Mister Rugby 2’ Schwartz : cela a coûté une bière à Marco ; peut-être une piste pour qu’il se taise enfin…

Corbier d’Or : en l’absence du trophée, la Junte d’Attribution a oublié de le décerner ! En tant que membre injuste et sénile, je tenais à l’attribuer à Xav Amon pour sa courte mais remarquable participation en juge de touche : « J’y suis pas ! Excusez-moi m’sieur l’arbitre » ânonna-t-il lorsqu’il arriva pour marquer la touche alors que le talonneur lançait déjà l’ogive… Quant on pense que c’est notre 10, le cerveau tactique de l’équipe…

Homme du match : Thomas Schwartz, qui, non content d’afficher son activité habituelle, s’initie au saut en touche avec brio et réussite ! En plus, c’est le seul qui cause pas…


Titiiii !

Les VC se réjouissaient d’accueillir ‘la vie au grand air de Saint Maur’ : en tant que dernier club pétainiste encore en activité, il ravivait les souvenirs de camps d’été des petits Enriquez et Manu. Ils songeaient avec nostalgie aux joies saines des travaux agricoles et l’affection turgescente de l’aumônier le soir dans sa cellule. Un monde de valeurs et d’innocence détruit par le matérialisme judéo-bolchévique des métèques de Wall Street…

En tout cas, nos adversaires n’en manquaient pas, eux, de jeunesse! Chaque VC aurait pu y trouver ses rejetons. Du coup, par indulgence paternelle, et malgré un intense échauffement de 2min14, les gorets laissaient les saint môrets se défouler et secouer les zones de rucks. Quinze minutes de bonhommie qui prit fin quand Titi, notre seul bambin, hurla sa jalousie : « Je suis votre seul fils légitime ! Je suis le fruit des amours de Durand et de Corbier lors des fêtes de Guéret en juillet 80 ! Je ne supporte plus que vous portiez votre affection sur les jeunots d’en face ! ». De rage, sur nos 22, il arracha la balle dans les mains de Georges, s’exila dans la zone des 5, culbuta 9 saint môrets pour aplatir 103 m plus loin au pied des poteaux ! Du coup, Durand vint le réconforter et, en lui baisant le front, déclara : « Tu es mon seul et unique fils ! Et tu vois que j’ai bien fait de t’assommer pour t’empêcher de jouer les équarrisseurs de Pouchet jeudi soir ! Tu as conservé ton influx et ravi tes petits papas ! Je t’aime mon petit bonze ! »

Malheureusement pour nos adversaires groggys devant tant d’amour brutal, papa Corbier avait, lui, omis de baiser son chérubin. Du coup, sur le ballon suivant, il récidiva, en bouscula 6 sur 50m… avant de se retrouver face à un frustre barbu qui lui expliqua la vie avec son tact habituel : « Bon, toi, la marmaille, t’arrête tes caprices ! Y a pas que toi qui souffre ! J’ai là un vaillant d’1 mètre 12, allaité au lait de morue pileuse et qui rêve de marquer comme un gros ! Donne moi la gonfle que je la passe au nabot lusitanien pour qu’il s’affale au milieu des gras ! ». Face à tant de détermination pour défendre les minorités opprimées, Titi céda et Yann confia la balle à Georges ! 14 à 3.


3 fois 10

Cette fois-ci, sous l’impulsion du défenseur des minorités, le pack retrouva son organisation et déploya de belles cocottes pour fixer les juvéniles adversaires. L’ordre porcin était de retour et se chargeait d’abreuver en caviars l’aile droite, celle où n’évoluait pas le capricieux bambin. Ainsi, à la 33ème, Dij, notre brindille sauvage nous gratifia d’un plongeon super twelve sur le drapeau d’en but ! On commandait déjà le Samu et le service de traumatologie ! Erreur ! Pour la troisième fois en trois matches, Dij se releva valide, non sans avoir auparavant tâté chacun de ses os pour en vérifier le bon positionnement.

19 à 3 puisque Zanc n’eut pas le courage d’allonger son coup de pied. D’ailleurs, Zig Zag Legs ne nous offrit que 18 malheureux petits points cette fois-ci…

La partie était agréable du fait de valeureux adversaires et d’un arbitre de grande qualité. La preuve : il nous accorda 3 cartons d’une parfaite perspicacité. Le premier à Vania pour sieste réparatrice dans un ruck ; il nous avoua avoir vidé un fût de blanc croate pendant Galles-France. Le second pour Augé le déshydraté ; normal, il avait botté en touche alors qu’il est seconde ligne !

Et, enfin, le troisième pour Steph Dedenis parce qu’il allait râler après une décision arbitrale.

En tout cas, lors du second acte, les gras du jambon poursuivaient sur leur lancée héroïque ! Pénalité à la main sur les 22, charge du bigouden, maul et essai de Collectif. 73ème : Schwartz enegger ( pas besoin de vous dire lequel des deux…) vole le lancer adverse à 12m27 de leur ligne, appelle ses gros, traction avant dans l’en-but… où l’on offre la balle à sponsor Manu pour qu’il n’oublie pas de nous payer la prochaine tournée aux Caraïbes. Avec, cherry on the cake, la transfo magique de Juju Mister Rugby 2 qui, lui, au moins, ne manque pas de courage…

Bien sûr, il y eut bien les 2 rapines de Zanc dont une sur à peine 50 mètres. Seulement, outre que ses 2 essais hebdomadaires sont exigés par son contrat Provale, on ne peut les décrire si, comme moi, on possède les bases logiques du calcul des trajectoires.


De l’espoir

18h17, porte de Saint Ouen, un homme roux et barbu pleurait seul dans sa chope de bière : « Quel désastre ! Trois semaines que j’ai 29 joueurs possibles dont 7 à jeter ! Même Dij ne s’autodétruit plus en vol ! 124 points marqués et seulement 12 encaissés ! Et même pas un seul petit essai ! Je réintègre Durand. Et même pas une générale ! Même le vieux président exilé chez Malo qui se moque de moi ! Qui me raille d’être incapable de gagner par 3-0 comme de son temps ! Et voilà que, comble de mes malheurs, le grand chef Busson décide de venir s’égayer avec nous samedi prochain ! Mais qu’est ce que je vais faire si ce Zanc de malheur plante encore 5 essais et qu’on gagne 42 à 0 ? Et bien, le Busson y va nous dire que cette constance est indigne du SCUF et finie l’affiliation blanche et noire ! Tous les cochons à l’étable ! Et le merveilleux président qui paradait à Buenos Aires en avril 2010 ? Et bien le Kayser Marco à la maison ! Avec ses 2 femmes ! Finie la vie de Patacochon le samedi ou en tournée ! Tout ça à cause de ces apprentis gorets élevés à la mamelle de Juju Schwartz, le gourou du jeu ! La vie est trop injuste ! Ma destinée va s’effondrer samedi prochain à 16h30 au Chesnay ! Même plus envie de commander une dernière pinte ! Snif ! »

Puis, sa lèvre frémit. Un souvenir revint. Chesnay… Chesnay… Chesnay…

Un pâle sourire réapparait !

Puis un air béat !

« Mais, oui ! Le Chesnay ! L’année dernière, on avait fait une première période méga merdique ! 0 à 0 à la pause avec 98% des ballons ! Bon d’accord, on avait marqué en deuxième… Mais, imagine-toi, mon Marco qu’on récidive mais en mieux cette fois-ci… 0 à 0 puis 3 à 6 à la fin avec 2 rouges, une baston entre Vania et Antoine Chambaz, voire 85 en avants et 143 pénalités contre nous… Voilà t’es sauvé ! Busson aux anges ! Busson qui signe à vie pour les gorets ! Et Président Marco avec ses cochons ! Aux Caraïbes ! Zouk et p’tit planteur ! Et Maman et Petite Chieuse pendant ce temps-là ? A la maison !!! Ah oui mes p’tits gars j’les sens bien pour samedi ! Avec eux, y a toujours d’l’espoir… Patron ! 12 pintes !... Bah oui pour moi !... »


Jean-Mi, qui ne balance pas que des pizzas

mercredi 12 octobre 2011

CR n°2 : M.B.D.A. - SCUF Vieux Cochons

A droite, Dracul notre âme damnée !
Cherchez l'erreur...






Le maul du bonus offensif !
Quentin avec le trophée tant convoité !

M.B.D.A. - SCUF Vieux Cochons

Samedi 8 octobre 2011 à 15h

Score : 9 - 31

Pelouse : disons que les graines y ont été semées de manière aléatoire ; quant à son relief, il nous apparut très bucolique avec une succession de monts et de vaux

Température : l’automne est de retour avec un fort noroît

Participants : toujours 22, mais ça tourne ; alors que Phil Dufaure, Pascal ‘extra dry’ Augé, Toto Bouteilly sont aux châtaignes et que papy Fred ressoude ses articulations, on note les retours de Georges Battling Bacalao, du frustre barbu breton, d’Edouard, de notre Albert Londres du risotto, Phil Toinard ainsi qu’un dernier goret dont je ne peux vous révéler le nom sous peine d’anéantir la construction dramatique de cette chronique ; par contre, toujours pas de nouvelles de Lolo Crochet qui se laisse pousser la barbe pour ressembler à un avant… Et, même le führer Marco avait enfilé un short sur ses prothèses.

Spectateurs : Lawrence au sortir de l’entraînement de ses benjamins et Dracul notre coach psycho-tactique, à savoir un condensé d’intelligence situationnelle assénée avec l’onctuosité lexicale d’un Bigard

Capitaine : à 14h35, on pensait que ce serait encore Zanca…

Points : 5 essais et 3 transformations ; 2 pour Zanca, ce qui lui apprend un peu l’humilité, 2 pour Yann et 1 pour Nico Valenzuela ; les transfos, je crois que c’est pour Zanca, mais on s’en fout ! Même Juju Schwartz arrive à en passer, c’est pour dire !

Corbier d’Or : pour notre cher Quentin De Tarlé qui a tenté une passe décisive ! Pas besoin de vous décrire le vomi ovoïde qui échoua sur les pompes de l’ailier ! Alors, Quentin, toi qui a inventé le rugby avec Juju et Xav Amon, quel manque de discernement ! On n’essaie pas en match ce qu’on ne sait pas faire ! Continue de maugréer sur le mauvais placement de tes partenaires et offre-leur tes feintes de passe habituelles !

Homme du match : l’arbitre qui, avec une constance louable mais vaine, essaya d’expliquer à nos doctes porcelets les règles du ruck à la sauce GMF.

Chat noir

Ah ! Chilly Mazarin en automne ! Un voyage initiatique !

Son café des sports ! Ses turfistes en urban wear : bas de jogging quechua, pull jacquard et claquettes Kiabi !

Ses ramblas sur l’avenue Pablo Neruda, son Shopi allée des myosotis et son centre culturel Francis Lalanne !

Et, enfin, son stade Jesse Owens !

Une rumeur, forcément malveillante, prétend qu’en voyant ‘son’ stade en 79, il aurait couru bien plus vite qu’en 36 à Berlin… De toute manière, foi de ces médisances, rien ne peut surpasser la grâce architecturale et champêtre de notre cher stade Max Roussié.

En tout cas, les vestiaires étaient spacieux et la petite harde porcine s’y préparait comme de coutume : les bons mots fusaient et l’on venait de dépasser les 2 826 m d’élasto quand…

Un quintal énergique et rayonnant pulvérisa la porte !

Cap’tain Frank !

De retour des contrées maoris !

… Le jour même du premier vrai match de nos coqs bleus !

Quel homme ! Quelle vertu !

Le seul supporter sur 15 000 à avoir fait 50 000 km pour assister aux 4 purges et à être reparti l’avant-veille de la revanche de Trafalgar !

… A moins qu’il n’y ait un rapport de cause à effet…

Ce qui fut corroboré lorsqu’il décida de déclamer un poème de 687 vers d’un ancien cochon nommé Old T…

Personne n’en comprit un mot ! Ce qui fut aussi le cas des pourtant cérébraux Imanol et Servat avant France-Tonga…

Une sorte de lettre de Guy Moquet en plus long et en plus morbide.

Les vraies valeurs

Les cochons expérimentés, dont je fais partie, s’inquiétait samedi dernier du déclin moral de l’équipe.

Certains s’entrainaient ardemment en semaine et, pour la première joute, le troupeau récita son rugby avec application et maîtrise.

Que tous soient rassurés ! Samedi dernier, nous avons retrouvé de notre superbe et nos vertus ancestrales.

Un échauffement échelonné et chaotique. Une composition d’équipe assimilée 13 secondes avant le coup d’envoi.

3 en-avants d’entrée de jeu, seulement compensés par une méga cagade du 10 adverse qui permet à Zanca de jouer les Maradona pour aplatir au pied des poteaux.

1 min43, 7 pour nous, 0 pour eux sans aucune construction ! Un bon plan porcin ! Il ne nous reste plus qu’à gérer avec un minimum d’effort et de cohérence !

Donc, pendant 63 minutes, on respecte les valeurs : 23 en-avants, 12 passes aux chaussettes, 17 calzones, 26 triples sautés dans nos 22 et surtout, comble de notre fierté, 157 pénalités sur les rucks assortis de 623 commentaires bien sentis ( sauf pour les taiseux Lavoir Yann et Schwartz Thomas qui ont horreur de reculer de 10m ) !

Bref, on se vautrait avec délectation dans notre mare de fange tout en atteignant les 3min48 de jeu effectif ! Le bonheur !

Seul deux bémols nous inquiétèrent.

Tout d’abord, à la 38ème, Nico Valenzuela, qui ne sait pas encore marier réflexion et engagement ( saura-t-il un jour… ), s’égara lors de notre deuxième et seule incursion dans les 22 adverses ; enivré par un intervalle de 1 contre 4 sur 30cm de large, il s’y engouffra sans discernement pour allonger le bras juste derrière la ligne. 14 à 0, la marge devenait trop confortable !

Ensuite, deuxième contrariété, les M.B.D.A., ma foi bien organisés devant et fort vaillants, ne connaissaient pas la règle du toucher à deux doigts en vigueur chez nous ; on avait beau éviter le porteur de balle et ne le frôler délicatement qu’avec l’annulaire et l’auriculaire, il ne s’arrêtait pas ! Du coup, on était obligé de le saisir aux jambes 50 mètres plus loin, juste à temps pour se vautrer dans le ruck et y concéder 9 points puisque ces ignorants avaient l’insolence de tenter et de réussir leurs pénalités !

Mister Rugby 2

9 à 15 après 63 minutes et 18 minutes consécutives dans nos 22, la frange porcine était aux anges ! Elle maîtrisait son ugly game.

Même killer Titi s’y mettait allégrement en refusant de jouer les pyromanes sous le prétexte fallacieux qu’il lui restait à peine 80m à courir en culbutant 12 adverses…

Malheureusement, à cet instant, rentra Mister Rugby 2, alias Juju Schwartz ! Là où Jean Prat, Mister Rugby the first, révolutionna le jeu à coup d’épaules et de passes relevées, notre Julien blanc et noir le réinvente avec sa langue et avec ses pieds !

Maître Julien possédait un truc inconnu chez les gorets : un plan de jeu ! On arrête de se salir la chemisette rose et, avec l’appui du vent, on arrose à 70 mètres de là.

Les cochons étaient abasourdis par une telle audace ! Ils se mirent en ordre d’attaque, vaincu par le stratège au pied d’or et à la langue survoltée.

Ainsi, à la 68ème, Zanca prit la diagonale du fou pour zigzaguer entre 6 adversaires qui croyaient qu’un arrière s’exilait par principe vers la touche pour éviter le trafic : c’était mal connaître notre zébulon dont l’influx nerveux a déjà bien du mal à atteindre ses propres segments inférieurs…

En tout cas, l’incohérence du chauve sur pattes agaça fabuleusement Breizh Yann : il fallait rétablir la suprématie des gros broussailleux qui ne connaissent que la ligne droite dans le mur ! Le rustre pileux goba la balle à la retombée d’une touche, guida le troupeau à 16 pattes sur 29m32 pour s’affaler dans l’en-but du bonus offensif ! Précisons tout de même qu’il fallut activer la corne de brume pour le sommer d’aplatir car il compter enfouir son trésor tout au bout de la Pointe du Raz…

Son expérience lui plut tellement qu’il récidiva à la 72ème, suite aux coups de groins successifs des gorets adipeux.

9 à 31, les cochons avaient touché le fond ! Discipline et rigueur les avaient achevés !

Heureusement, d’une claque bien sentie, un goret salvateur assomma Mister Rugby 2 et les affaires reprirent.

Tout d’abord, Kaiser Marco rentra… au talonnage.

Ensuite, Tonio Chambaz engueula Vania parce qu’il l’avait poussé ! Esclandre injuste car, vu la force d’inertie, le croate lancé ne peut pas changer de direction… sauf à la vue d’un demi.

Enfin, Quentin refusa de filer vers l’en-but à l’aide d’une vulgaire feinte de passe…


En somme, tout n’est pas perdu.

Nous ferons peut-être pire samedi prochain.

Jean-Mi, la langue de pute intérimaire… mais qui dure.

mercredi 5 octobre 2011

COMPTE – RENDU N°1 : SCUF Vieux Cochons - Peugeot

Durand avec le tee-shirt offert par Corbier
Kaiser Marco et sa fille préprépubère

SCUF Vieux Cochons - Peugeot
Samedi 1er octobre 2011 14h

Score : 54 - 00
Pelouse : toujours aussi verte mais en pénurie de ses délicieuses pépites noires et cancérigènes
Température : sèche et en surchauffe comme le gosier d’Augé qui venait de subir une période de 30 min de sevrage ; pour le récompenser, on lui accorda le grand honneur de porter le numéro 5
Participants : 22 mais Kayser Marco dut refuser des porcins. Attention, le Duce a décidé de ne retenir maintenant que les 22 premières réponses… .. sauf exigence de poste… ce qui signifie : sauf pour les sponsors de plus de 50 ans, les gorets qui s’engagent à humecter son insondable glotte, les trois-quarts affublés d’une infirmité capillaire, ceux qui l’ont sauvé de la noyade en rafting dans les Andes argentines, ceux qui s’engagent sur l’honneur à ne pas convoiter sa fille préprépubère, ceux qui le complimentent sur la baisse spectaculaire de sa masse graisseuse, les L.C.A. ( c'est-à-dire… même Juju… ), les donateurs de genou valide, les inconscients prêts à organiser la prochaine tournée, les exilés de Lille, Nice ou Annecy et, surtout, les rédacteurs intérimaires, habilités première ligne et qui n’animent pas de chroniques culinaires sur Eurosport…
Capitaine : Zanca puisque Frank prospecte à Wellingtown un gigantesque filon de charbon sur les restes calcinés de nos coquelets
Points : 6 essais des bonzes (3 de Zanca, 2 de Mat Champion et 1 seul de Titi qui a décidé de jouer tactiquement au pied), 1 essai de Quentin ( normal c’était un trois contre un… ) et 1 essai pour notre revenant Durand alias Gros Con qui bénéficie d’une offrande dédaigneuse de Xav Amon dégoûté de n’avoir provoqué aucune échauffourée avec nos sympathiques adversaires ; 6 transformations de Zanca et 1 de Juju.
Homme du match : cela aurait pu être cap’tain Zanc pour ses 27 points ; mais il n’a même pas marqué de pénalité ! Non, mettons au pinacle le petit nouveau et 9 Roch Poletti qui, grâce à son inextinguible débit verbal, a éteint toute palabre chez les vieux groins de devant ! Et, ça, c’est un exploit !
Corbier d’Or : pour Pascal ‘extra dry’ Augé qui, au 5ème renvoi, après avoir exhorté les gros à ne plus jouer que dans l’axe pour dégonfler le melon chauve des tarlouzes de derrière, bat le record mondial de l’en avant sur la réception avec un jet à 13,46 m.

Pré saison
Les valeurs porcines sont en danger !
Depuis peu, une rumeur court : on apercevrait de plus en plus de gorets le jeudi dans la mare synthétique de Pouchet…
Certes, il apparait qu’il s’agit en majorité de jeunes animaux de moins de 48 ans ( Corbier ne compte pas ; il se croit cadet 1ère année depuis 36 ans ) : on peut accepter qu’à cet âge, la vitalité érectile nécessite encore une éjaculation deux fois la semaine.
Exemple le plus marquant : notre cochon de lait Titi Suire !
Jusqu’à maintenant, on ne le voyait arriver que 2 min 32 avant le coup d’envoi. Maintenant qu’il partage sa paille avec une jolie petite truie, il éprouve le besoin de changer de litière chaque jeudi vers 20h.
Comme vous le savez, le cochon ça bouffe tout surtout ses copains en voie d’agonie ! Puisque Titi est le plus virulent de tous, notre équarisseur préféré détermine le déroulement des matchs d’entrainement : plus de toucher minable ! Rien que du saignant ! De la rate explosée ! De la commotion définitive ! De la côte bien flottante !
Un très historique porcin de retour des antipodes, Hubert de Thoisy, y a laissé son nez aquilin ! Foi de Titi : il veut bien accepter, à la rigueur, le retour de Gros Con Durand pour son intelligence conflictuelle mais c’est pas une agence de réinsertion, les VC !
Du coup, l’unique but du jeudi consiste à se retrouver dans l’équipe de l’équarisseur !
Zanc, qui a la cervelle aussi quick que ses legs, a trouvé la solution : emmener 10 maillots de couleurs différentes pour être sûr d’adopter celle portée par le bébé anthropophage !
Néanmoins, que nos jeunes porcelets n’oublient pas les principes fondamentaux de la confrérie des V.C. : ne jamais s’entraîner sérieusement, ne s’échauffer que la langue avant les joutes du samedi, ne jamais se prendre au sérieux… pour se consacrer à l’essentiel : se battre avec ardeur pendant 80 min pour qu’on s’aime encore plus de retour aux vestiaires ou sous la douche réparatrice !
Revue de troupes
Samedi, c’était la rentrée porcine. La troupe était tellement guillerette qu’elle était déjà au complet à peine 20 min après l’heure du rendez-vous ! Quand je vous dis que les valeurs se perdent…
Pourtant les visages étaient presque les mêmes que la précédente saison ! Quelques absents étaient excusés : captain Frank exilé sur le long nuage blanc, Lavoir intoxiqué avec les algues de Paimpol, Georges Perreira au chevet du Trésor de bacalaoland, JB Fresquet tenu de chercher du Saint Nectaire fermier pour être réintégré, Marco Barritault en réanimation au marathon du Médoc, Flo Gallaire en plein argutie juridique ou encore Phil Toinard dans les pages de Téléstar…
Nous manquait surtout flying Cris Nivoix parti à Lille élever des micros chèvres pour le bien du Tiers Monde ( les gorets c’est quand même plus chic et, surtout plus dodu ! ) On se moque gentiment, mais tout le monde aurait préféré qu’il s’occupe effectivement de ses boucs plutôt que de savoir qu’il se bat à nouveau contre sa saloperie de tumeur. On ne lui en veut pas trop de ses infidélités et on l’embrasse tous affectivement sur le groin.
Apparaissaient seulement deux nouvelles recrues : Roch Poletti et Thomas Schwartz, mais ce dernier avait déjà été adoubé dans les tripots de La Boca ou de Rosario…
Le dernier excusé, notre jovial Lawrence Platt provoqua, quant à lui, le drame du jour : malgré un lumbago l’empêchant soi-disant de jouer, il débarqua lors de l’échauffement avec un sac lesté d’une vingtaine de canettes de houblon. Au moment où le paralytique vantait son trésor, une petite voix fluette hurla son désespoir :
« Papa, non ! Pas encore la bière !!! »
C’était le minot de 7 ans de Vania...

Le match
Bon alors, le match… Comment vous dire ?
Nous, en première ligne, on n’y a pas assisté, comme me l‘avouait mon coreligionnaire Phil Dufaure.
On talonnait la balle… et, en se relevant, là où d’habitude on aperçoit le prochain petit amas… et bien, là, rien !
Il fallait sortir les jumelles pour observer, 80 mètres plus loin, des clowns roses et chauves qui paradaient dans l’en-but adverse ! Des vrais petits Mermoz moins les bouclettes, quoi !
D’intéressant, nous ne retiendrons que l’apprentissage accéléré de Thomas en premier sauteur et de Pascal en premier tracteur.
Pour conclure, la phrase dépitée de mécène Manu fifty Enriquez :
« Tu vois, avec des sécateurs bondissants tels Thomas ou Nico Valenzuela en troisième ligne, il ne me reste plus rien à dézinguer ! Je me suis vu comme une espèce de Durand, la bite au vent, le tarin en éclaireur décidé à ne plus jouer que les coups bien propres ! »

T’inquiète Manu, samedi prochain, tu seras bien pire.
Comme nous autres.

Jean-Mi, le Durand du compte-rendu ou le chauve du résumé.

mardi 4 octobre 2011

VC vs PSA 54 à 0

54 à 0 avec orgie d'essais pour Zanc, Mathieu et titi qui bénéficient honteusement de leur coefficient de pénétration dans l'air ; ils laissent juste un essai pour Quentin... parce qu'il n'a pas fait sa passe... et pour Gros Con pour fêter le retour de l'intelligence et du bon goût...(JMG)